Marc LE FUR intervient dans le cadre de la Convention de l’UMP consacrée à la ruralité
L’UMP proposait sa Convention sur la ruralité et l’agriculture le mercredi 18 octobre dernier sur le thème : "Terres à vivre, terres d’avenir". Au cours de la matinée, Marc LE FUR a été invité a intervenir dans le cadre de la table ronde sur "Quelles causes au mal être des campagnes et de l’agriculture française ?".
"Il y a malaise, certes, mais il y a également des sources d’optimisme" a affirmé Marc LE FUR. "Si il y a malaise, c’est que les ruraux en ont marre de ne pas se reconnaître dans ce grand miroir qu’est la télévision. Ce miroir ne les réfléchit pas. "Il n’y en a que pour les banlieues" entend-on souvent.
Les ruraux souffrent du mépris d’une minorité, de l’ignorance d’une majorité et de la surveillance de l’administration.
Le mépris d’une minorité est lié au slogan "agriculteur pollueur". Il s’agit du grand procès en pollution que les agriculteurs sont en train de gagner grâce à un immense effort d’investissement. Il faut noter que cet effort a été réalisé sans recette.
L’ignorance de la majorité est liée au fait que nos contemporains ont une vision morte de notre monde rural faite en partie de la nostalgie d’un monde perdu. Dans le débat éolien, nous défendions le dynamisme de nos territoires tandis que nos collègues députés citadins défendaient les paysages.
La surveillance de l’administration enfin. Les campagnes sont parfois victimes d’une administration méfiante. elle a multiplié les normes. Or les gros s’adaptent aux normes là où les petits en crèvent. Par ailleurs, là où un sociologue a titré "Surveiller et punir" l’administration pratique "Surveiller et maigrir", faire maigrir les exploitations, les productions.
Voilà sans doute les racines du malaise. Mais les campagnes vivent également aujourd’hui une étonnante période de croissance et de développement. Ainsi 2/3 des communes de ma circonscritpion sont en croissance de population. Cette croissance a plusieurs raisons, le prix du terrain et du logement, la fuite de l’insécurité urbaine mais également la recherche des trois raretés urbaines que l’on trouvent dans le monde rural, l’Espace, le Temps et la Convivialité."
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