Madame la ministre, vous qui avez le courage d’être présente, à la différence de votre collègue la ministre de la famille… Eh oui, nous sommes en plein cœur des sujets concernant la famille – la filiation – et la ministre chargée de la famille n’est pas là ! C’est tout de même extraordinaire.
Les ministres étaient présents cet après-midi. Et, contrairement à ce que pense notre président, j’estime qu’ils sont venus pour quelque chose : la photo de Paris Match.
C’était la raison majeure de leur présence puisque nous ne les avons pas entendus.
Monsieur le rapporteur, la fatigue vous atteint ; je la comprends parfaitement, car moi aussi je la ressens. Le problème, c’est que nos débats, et particulièrement les interventions de la commission, concourent à l’interprétation par le juge des lois que nous votons. Il est de notre devoir d’avoir un propos articulé.
La vraie conséquence de tout cela, mes chers collègues, c’est le divorce entre nos élites et le peuple. Nous refusons la parole au peuple et nos élites ne se montrent pas dignes du débat qu’elles prétendent assumer. Voilà la vraie difficulté. Le peuple est en train de s’en rendre compte car, désormais, on ne peut plus rien lui cacher : Internet existe, nos débats sont retransmis. De fait, l’image que nous donnons n’est pas satisfaisante.
Voilà pourquoi il nous faut revenir à des états généraux, à de vrais débats comme ceux que nous avons su organiser, il y a de cela quelques années, sur un sujet autrement plus complexe : la bioéthique. Nous avons contribué à éduquer nos compatriotes, à les faire réfléchir ; nous avons élaboré également des lois, à l’exemple de la loi Leonetti sur la fin de vie qui a fait l’admiration de l’Europe et de bien des pays du monde.
Arrêtons cette dérive, mes chers collègues, revenons au peuple !
Il est bon quelquefois de rappeler le rôle de l’Assemblée et vous venez de le faire brillamment. Par contre je ne lis pas de commentaires de vos contradicteurs habituels. Ne seraient t ils plus
interéssés par la société dans laquelle ils vont évoluer dans l’avenir ?. Si on a des convictions il ne faut pas laisser aux autres le soin de les exprimer car quelquefois elles ne coincident pas
avec celles de celui qui s’exprime….