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Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
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Le Télégramme : une famille au service de Loudéac

Le 17 novembre 2014

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Les Boeufs. Une famille au service de Loudéac

17 novembre 2014/ Yves Oliviéro /

Pierre Étienne, au centre, a présenté son livre, samedi en mairie, entouré de sa famille et des élus de la ville, qui soutiennent ainsi l’action de la famille sur la ville.. Le docteur Pierre Étienne a écrit un livre sur l’histoire familiale, de son grand-père Victor, son père Pierre et sur lui-même. Laboureur, chirurgiens, mais aussi élus, ils ont fait évoluer la ville de Loudéac, dans différentes époques durant le XXe siècle. Pierre Étienne a effectué des recherches et pioché dans ses souvenirs pour ressortir cette histoire de plus de 300 pages. Le Télégramme : Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’écriture de ce livre ? Pierre Étienne : « À l’origine, c’est pour transmettre à mes enfants et petits-enfants les souvenirs que j’avais de mon père et de mon grand-père. Mais en faisant des recherches j’ai découvert qu’il manquait une part d’histoire de la famille. J’ai décidé de mettre par écrit tout ce que je savais avec l’aide de Jérôme Lucas, des Éditions Récits. Au début le résultat n’était destiné qu’à ma famille. C’est lui qui m’a incité à le diffuser plus largement. » Vous commencez par votre grand-père, Victor ? « C’est lui qui a déplacé la famille, de Saint-Caradec à Loudéac. Il était laboureur et on lui avait confié la gestion d’une ferme, à Kerloïc. Il en a fait un établissement modèle tout en se lançant dans la politique. Il devint maire adjoint d’Henri le Vézouët. Après la démission de ce dernier, en cours de mandat il a fait office de maire de Loudéac, durant l’occupation allemande entre 1943 et 1945. Déjà, à cette époque, mon grand-père parlait de la RN 164, l’apprentissage du code de la route à l’école et bien d’autres nouveautés. » Pourquoi votre père, Pierre s’est-il aussi engagé dans l’action municipale ? « C’est mon grand-père qui a décidé que son fils soit élu sur la liste d’Henri Cordier, après la guerre. Il a assuré la charge de maire de 1955 à 1979. Il sera aussi conseiller général. Il souhaitait le développement économique de Loudéac. On a vu la ville s’accroître de 2.000 emplois en cinq ans. Chirurgien, il a créé le centre chirurgical, mais il a surtout réalisé ce qu’il estimait comme essentiel pour la ville : le lycée. Pour lui, les usines transformaient les ouvriers agricoles en ouvriers d’usines, mais le lycée offrait l’égalité des chances à leurs enfants, pour choisir leur avenir. » Pourquoi êtes-vous aussi devenu chirurgien ? « Après mes études aux Cordeliers à Dinan, à Rennes et à Paris, je lui ai succédé à la clinique et à l’hôpital. J’assurais un temps partiel comme chirurgien à la clinique et chef de service de chirurgie à l’hôpital. Nous avions un travail énorme, avec Louis Carré on assurait l’activité d’un service de neuf opérateurs à Rennes. Mon livre révèle d’ailleurs quelques anecdotes truculentes, mais aussi des épisodes plus dur de cette époque. » La politique vous passionnait-elle également ? « En 1981, suite à la suppression de la clinique, mon activité médicale a beaucoup baissé. C’est à cette époque que j’ai commencé à écrire quelques souvenirs sur le papier, avant que l’activité médicale ne reprenne. En 1985, je déclarais ma première candidature au conseil général. Mais, c’est de 1992 à 1998, que je serai élu. Période pendant laquelle je ne relâcherai pas la pression pour la réalisation de la RN 164 et de la RD 700. Comme mon grand-père et mon père, je voulais que Loudéac devienne un carrefour du Centre-Bretagne. » Pourquoi avoir titré votre livre Les Boeufs ? « Sur la couverture, on trouve un bronze représentant des boeufs, qui fut remis à mon grand-père lors d’un concours agricole. J’ai trouvé qu’il représentait bien l’attachement de la famille au terroir et la tradition familiale de travailler pour les autres. » Qu’allez-vous faire maintenant. Je vais continuer à me consacrer à ma passion de la chasse à la bécasse, j’y vais trois ou quatre fois par semaine. D’ailleurs je travaille à la préparation d’un livre sur le sujet. Pratique « Les Boeufs, trois Étienne au service du pays de Loudéac au cours du XXe siècle », aux éditions Récits.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/les-boeufs-une-famille-au-service-de-loudeac-17-11-2014-10427269.php

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