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Assemblée Nationale Conseil Régionale de Bretagne Marc Le Fur
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
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Refondation de l’Ecole : Marc LE FUR regrette l’absence de progrès concrets pour les langues régionales

Le 7 juin 2013
« Je dois constater qu’il n’y a aucune avancée concrète sur le dossier des langues régionales » déclare le Député Marc LE FUR à l’issue du débat sur la Refondation de l’Ecole.
 
« On a peut-être évité le pire avec le rejet de l’article qui limitait la découverte des langues régionales et qui constituait un véritable recul de 50 ans en arrière. Ce recul avait d’ailleurs été dénoncé avec justesse par les associations de promotion des langues régionales. Mais les avancées que l’on nous présente ne sont pas concrètes. » précise Marc LE FUR.
 
« Où sont les points concrets de progrès dans le texte pour la refondation de l’Ecole ?
Nous avions fait plusieurs propositions :
·         Nous voulions permettre aux écoles associatives, comme Diwan, et aux écoles privées, de bénéficier d’un contrat d’association avec l’Etat avant le délai des cinq ans actuellement en vigueur. Ce délai est terriblement pénalisant puisque pendant cinq ans l’école ne bénéficie d’aucune aide publique. Nous n’avons eu aucune réponse sur ce sujet.
·         Nous voulions également permettre l’utilisation de méthodes pédagogiques comme celle de l’immersion, notamment utilisée par DIWAN en Bretagne, et par d’autres réseaux ailleurs en France. Non seulement M. PEILLON a refusé d’évoquer le sujet, mais il a inscrit dans la loi une vraie menace pour les militants de cette méthode. En effet, dans la loi, le Gouvernement a souhaité fixer les méthodes pédagogiques autorisées. Mais il n’a pas pris en compte la méthode de l’immersion. Que ce passera-t-il demain ? Ira-t-on vers un contentieux sur ce sujet ? » précise Marc LE FUR.
Pour les langues régionales, cette loi est une loi sans progrès concret. Je le regrette car ce type de loi ne reviendra pas désormais devant l’Assemblée nationale avant quelques années.» conclut le Vice-président de l’Assemblée nationale.

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