« On savait déjà que le Président Hollande renonçait à ratifier la charte européenne des langues régionales – engagement n°56 du candidat socialiste lors de la campagne présidentielle. En plus, lors de l’examen du texte sur la refondation de l’école, son gouvernement a rejeté hier tous mes amendements sur la place des langues régionales à l’école. En rejetant ces amendements présentés avec mes collègues Patrick Hetzel, Alain Marc, Frédéric Reiss et Sophie Rohfritsch et issus d’une concertation avec le monde associatif, la gauche a retrouvé les accents du jacobinisme que l’on croyait révolu.» déclare le Député Marc LE FUR.
Le député des Côtes d’Armor souligne qu’ « il était indispensable, dans ce texte, définissant les grands axes de notre système éducatif, dont on dit qu’il est fondateur, que des objectifs précis soit fixés concernant les langues régionales. »
Pour le Vice-président de l’assemblée Nationale, « c’est une occasion manquée par le gouvernement alors que le parlement avait l’occasion de faire progresser le régime juridique des langues régionales, comme cela avait été fait en 2008 à l’occasion de la révision constitutionnelle ».
Le député des Côtes d’Armor relève que « dans les quarante pages du rapport annexe à la loi les langues régionales sont à peine mentionnées !».
« Tout le travail fait avec les associations a été refusé par la majorité, et avec le renoncement sur la Charte, c’est une série de mauvaises nouvelles pour langues régionales » ajoute Marc LE FUR
Marc Le FUR souligne qu’ « il n’y aura pas, dans ce quinquennat d’autre texte qui permettra de développer une vision concrète et cohérente du rapport entre les langues régionales et l’éducation. Il faut que les députés et ministres social