Portrait de Marc Le Fur
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Assemblée Nationale Conseil Régionale de Bretagne Marc Le Fur
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
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Référendum pour la Bretagne : pas de texte inscrit au Sénat

Le 8 mars 2012


« La session parlementaire se termine aujourd’hui et je constate que le Sénat n’a pas inscrit le projet de loi sur le referendum d’initiative populaire à son ordre du jour.
»
déclare
Marc LE FUR, Député des Côtes d’Armor et Vice-président de l’Assemblée nationale.


« Ce texte, modifié par les députés qui ont voté l’amendement Le Fur – Rugy, permet que les Bretons, qu’ils soient de Bretagne administrative ou de Loire-Atlantique, disent, par referendum, leur
volonté de constituer une seule et même région, évidence historique si difficile à traduire dans l’organisation de notre pays : »
 poursuit
Marc LE FUR.


« Le Sénat, à majorité de gauche, a raté une occasion historique de rendre cette liberté aux Bretons, celle d’exprimer leur volonté sur la réunification. Il suffisait pour cela de voter tout
simplement le même texte que celui qui avait été adopté par l’Assemblée nationale. »
continue
le Député costarmoricain.


« Alors pourquoi ne pas avoir saisi cette occasion ? »
 s’interroge
Marc LE FUR.  « Est-ce parce que M. Stéphane LEFOLL, élu de la Sarthe et conseiller historique du candidat HOLLANDE ainsi que M. AYRAULT, Maire de Nantes, président des
députés socialistes et Conseiller spécial du Candidat HOLLANDE ont dit leur hostilité à la réunification bretonne 
? »


« Où est la liberté des nombreux sénateurs bretons de la majorité sénatoriale qui auraient pu avoir l’indépendance et le courage de faire inscrire ce texte. Une nouvelle fois, les intérêts
bretons passent à la trappe des intérêts nationaux faute d’élus ayant vraiment l’esprit libre ».
 conclut
Marc LE FUR

Un commentaire pour “Référendum pour la Bretagne : pas de texte inscrit au Sénat”

    • Pour mémoire, si les 5 départements bretons (avec la Loire-Atlantique) correspondent à la « province » alliée au royaume de
      France par le traité signé en 1532, le découpage en ces départements a démantelé la Bretagne, en particulier en sépara
      nt des régions parlant le même dialecte (le Cornouaillais dans le sud-Finistère et l’ouest du Morbihan, le Trégorrois dans l’ouest des
      Côtes du Nord (appellation révolutionnaire) et le nord-est du Finistère) et en agglomérant en un même département (Côtes du Nord et Morbihan) des régions bretonnantes et gallèses. Le
      démantèlement s’est fait aussi par le découpage horizontal en Côtes du Nord et Morbihan, pour séparer des populations jugées séditieuses, pouvant faire communiquer les régions bordant la
      Manche des celles bordant l’Atlantique.

      D’autre part, le Traité de 1532 faisait de la Bretagne une province « alliée » mais indépendante du royaume de France, avec
      des prérogatives et un Parlement souverain, décidant de l’impôt et de la levée des troupes, uniquement dans le cadre d
      e la défense de l’ancien duché. Ce traité a été violé par Louis XIV (levées d’impôts, d’où les révoltes du papier timbré et des bonnets
      rouges), puis par la République (conscription). Le coup de grâce a été la 1ère guerre mondiale, où l’on n’a pas demandé aux Bretons s’ils voulaient aller défendre la patrie
      française.

      Nous sommes bien d’accord: c’est la république française qui a découpé la Bretagne en morceaux, par haine des « indigènes »
      qui avaient le mauvais goût d’être bretonnants, catholiques et un peu royalistes !

      Mais ce que la république française a défait, nous pouvons le reconstruire.

      Claude Guillemain