Dans l’édition du Courrier indépendant du 26 février 2009, Mme LE CLEZIO, Vice-Présidente du Conseil général, se plaint que la déviation de Mur de Bretagne prenne du retard dans le cadre du passage à 2X2 voies de la RN 164.
Faut-il lui rappeler que les travaux de la RN 164 font l’objet d’un cofinancement entre l’Etat, le Conseil régional et le Conseil général et que, pour que le projet aboutisse, il faut que les trois partenaires se mobilisent ?
Chacun sait qu’hélas le Conseil général conditionne sa participation aux travaux de la RN 164 à celle de l’Etat aux travaux de la rocade sud de Saint-Brieuc. Que Mme LE CLEZIO travaille auprès de ses amis dont elle est la Vice-présidente pour faire fléchir l’assemblée départementale.
Le Conseil régional, dont le président est M. LE DRIAN, vient de donner quant à lui son avis par la bouche de M. LAHELLEC, Vice-président du Conseil régional, chargé des transports et des routes. Il écrit dans un courrier daté du 3 février 2009.
« La région réaffirme les priorités suivantes en matière de travaux routiers à engager sur la période 2009-2013 :
Poursuite des travaux de mise en 2 fois 2 voies de la RN 164 avec l’engagement en priorité des opérations de Chateauneuf du Faou Est et Ouest, liaison RN 12 St-Méen Le Grand, et la Garenne-Ty-Blaise, dans l’hypothèse où cette section ne pourrait être réalisée à l’échéance du Contrat de Plan Etat Région ; mise en sécurité de l’intersection entre la RN 164 e la RD 1 à hauteur de Plémet, ces travaux permettraient d’atteindre un objectif maximum de 116 kms à 2 fois 2 voies à l’échéance 2013, soit plus de 72 % du linéaire de l’axe. »
Chacun peut constater l’absence de tronçon costarmoricain dans ce programme du Conseil régional. C’est comme si les Côtes d’Armor n’existaient plus . Seul le rond point de Plémet y figure. Les déviations de Mur de Bretagne ou de Plémet ont quant à elles disparu de toute programmation. J’invite Mme LE CLEZIO à aller promouvoir les intérêts de la Bretagne intérieure auprès de ses propres amis du Conseil régional afin qu’ils prennent en compte les réalités de notre département.