Mme Crozon a tout à l’heure parfaitement posé les termes du débat, en remarquant que l’opposition croyait en un certain nombre de lois naturelles. Tout à fait ! L’homme, la femme, l’altérité dans le mariage, nous y croyons.
Nous croyons que ces lois naturelles constituent des bornes pour le législateur et pour l’humanité, et nous croyons également que la conscience des uns et des autres constitue une borne pour le législateur et pour l’humanité.
C’est ce que nous disons au travers de cette disposition, et nous ne sommes pas les seuls : le Conseil constitutionnel le dit également dans une décision de 77…
« Nul ne doit être inquiété par ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble l’ordre public. » Plus précisément encore : « Nul ne peut être lésé dans son travail ou son emploi en raison de ses origines, ses opinions ou ses croyances. » Cela signifie que vous ne pourrez pas sanctionner un maire qui refusera pour des raisons de conscience de célébrer une telle union.
Ayons donc l’esprit pratique. Permettons aux maires d’exercer leur liberté de conscience, tout en permettant aux couples homosexuels de se marier, si la loi est adoptée. C’est une solution propice à la paix sociale et à la pacification des esprits que nous vous proposons ; ne la refusez pas.
N’esperons rien de ces socialistes bornés qui vote pour la plupart comme des moutons de panurge sans vision de l’avenir
Les socialistes pratiquent l’intolérence au profit du dogme tout en reprochant une prétendue intolérence contre ceux qui s’oppose à cette loi alors que ce n’est qu’un heurt des consciences.
J’invite à réecouter l’intervention du député martiniquais de gauche AZEROT.Etant proche de la communauté Antillaise je confirme les propos de ce député.