J’aurais aimé répondre à M. Le Roux mais il n’est plus là ; tant pis, ce sera pour plus tard.
Je reviens sur les émouvants propos de Mme Buffet. Le peuple, il faut le consulter, c’est ce que nous demandons ! Nous avons, nous, confiance dans le peuple, et nous considérons que certaines pseudo-élites qui s’expriment dans ce débat ont une vision dévoyée des choses ; elles prétendent parler au nom du peuple et déforment la pensée populaire.
Vous appartenez, madame Buffet, à un grand parti qui, à certains moments de son histoire, a rencontré l’histoire de France, avec d’autres. Je regrette que ce parti soit réduit à n’être plus qu’une force supplétive du parti socialiste.
Sans rapport aucun, voici une information relative à la Russie. Pavel Alekseïevitch Astakhov, conseiller chargé des droits de l’enfant auprès du Président de la Fédération de Russie, a réaffirmé que les évolutions législatives en cours entraînaient une réelle menace pour les familles qui attendent, souvent depuis des mois, la possibilité de rencontrer un enfant d’origine russe. Voilà les conséquences de votre texte ! Voilà ce à quoi nous risquons d’aboutir. Mes chers collègues, je vous invite à la plus grande prudence.
»Le peuple, il faut le consulter, c’est ce que nous demandons ! »
Pourriez-vous nous rappeler la date du dernier référendum sous le quinquennat Sarkozy ?
Bravo pour votre résistance. Nous sommes avec vous.
Mère de famille nombreuse, je
vous demande avant de voter demain, de penser très profondément aux enfants de France et à leur avenir.
Il est déjà difficile dans ce monde et dans cette conjoncture de crises de
toutes sortes (dont celle de l’autorité) d’élever des enfants avec équilibre, sagesse et sécurité;comment rajouter des difficultés morales et psychologiques à notre mission de parents ?
Messieurs les députés, ne laissez aucun lobbie, aucune manipulation médiatique, idéologique ou politique -fusse-t-elle affublée de l’apparente
lumière de l’Humanisme- changer les représentations des Français. Il y a une lumière hélas qui n’est que néon et commediraient mes enfants : très « glauque ».
Il est grave de troubler, de brouiller les
repères mentaux et psychiques des personnes. De quel droit joue-t-on avec la construction profonde des êtres et des sociétés ?
C’est ce que la loi sur le « mariage pour
tous » veut faire à travers toute une sémantique faussée, doublée de faux slogans (taxer
d »homophobe« tout opposant au projet de loi par exemple quand on sait que l’homosexualité revendiquée est justement une phobie de l’autre sexe). Et l’on ne peut plus dire mère ou père ou mademoiselle ou gamète femelle et gamète mâle ? Et quoi encore ? Et tous ces interdits
nouveaux, tous ces nouveaux diktats sont désormais enseignés dans les écoles ? Et bientôt l’on va traîner l‘Eglise devant les tribunaux pour
homophobie et discrimination dans le recrutement ? Pensez aux conséquences du vote d’une telle loi
!
D’autre
part, une loi « interprétative » est dans un cas aussi grave, une imposture. Laissée à
l’appréciation de qui ?
Allons, Messieurs les
députés, réveillez-vous, quel est ce pays de fous ? Ne laissez pas le vertige vous prendre sur une pente inéluctable et glissante contre laquelle on ne pourrait rien. On
peut tout, soulevé par l’esprit de résistance.
La politique, est-ce seulement entériner
? Suivre
? Accepter ? Dans ce
cas c’est suivre le vent, c’est entériner l’absurde, c’est accepter la décadence de notre civilisation.
La France n’est pas le laboratoire des essais tâtonnants les plus
outranciers d’une minorité de responsables démangés par le prurit de la transgression.
Messieurs les députés, on ne construit rien qui vaille, rien de
solide, sur le fantasme.
Rassurez-nous, rassurez les français,
rassurez les familles. Nous nous sentirons regonflés, plus forts, ré-assurés si demain vous
mettez un frein à la folie de ceux qui ne veulent plus du bon sens, qui ne veulent plus appeler un chat « un chat »; en cet instant, rappelez-vous vos pères et vos grands-pères, qui avaient une
grande idée de la France et de l’Homme, tout simplement. Que diraient-ils s’ils voyaient ces débats impensables occuper nos pauvres vies pendant que tant de personnes et de
familles ont à vivre, tout simplement, ou même à survivre ?
A-t-on attendu 2013 pour réfléchir à l’Homme? A ses désirs profonds ? Ses destinées ultimes?
Soudain, tout a-t-il changé de la
nature ? Et de la
nature profonde de l’Homme ? Hélas, vo