Le 11 juillet 2013
Le Député Marc LE FUR, qui fut à l’origine de l’introduction des langues régionales dans la Constitution, réagit à la proposition de loi déposée par M. URVOAS et ses collègues socialistes sur
les langues régionales.
« La ratification de la Charte européenne des langues régionales faisait partie des engagements du Président Hollande » rappelle le député
costarmoricain. « A la première escarmouche avec le Conseil d’Etat, le Président de la République rend les armes et abandonne sa promesse alors qu’il existe un grand
nombre de lois qui ont été adoptées et promulguées avec un avis contraire du Conseil d’Etat. Ce n’est pas une question juridique, c’est une question de courage
politique.» précise Marc LE FUR. « M. URVOAS évoque alors un nouvel obstacle constitutionnel, feignant de ne pas savoir que la Constitution a été
modifiée en 2008 pour y introduire les langues régionales. Il est vrai que M. URVOAS n’avait pas voté cette révision constitutionnelle. » poursuit le Vice-président de
l’Assemblée nationale.
« M. URVOAS se précipite alors pour déposer une proposition de loi sur les langues régionales en prenant soin de ne surtout pas y associer les députés bretons de
l’opposition. Il aurait mieux fait de rechercher l’unité pour une meilleure efficacité. » ajoute le député costarmoricain.
« La Bretagne a voté majoritairement pour François Hollande. En dépit de la présence de ministres bretons au sein du Gouvernement, je constate que la Bretagne n’est guère
gâtée. On le voit avec la Ligne Grande Vitesse et sur le dossier des langues de Bretagne. » s’étonne Marc LE FUR.
« Malgré tout cela, je continuerai à soutenir toutes les initiatives qui pourront concourir à la défense de l’identité de notre peuple… avec mes collègues socialistes, ou
sans. » conclut le Vice-président de l’Assemblée nationale.
D’accord, mon cher Marc, pour les langues régionales et pour la protection de l’embryon, j’y souscris des deux mains.
Toujours fidèle gaulliste,
Cordialement,
Roger de Plémet