Portrait de Marc Le Fur
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Assemblée Nationale Conseil Régionale de Bretagne Marc Le Fur
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
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Marc LE FUR dénonce la pratique des emprunts toxiques du Conseil général

Le 23 septembre 2011
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Après la publication de la liste des collectivités ayant contracté un emprunt toxique par le journal Libération, Marc LE FUR a rouvert le débat des dettes du Conseil général. « Nous avons appris conjointement par la Chambre Régionale des Comptes et par la presse que le Conseil général a contracté plus de 34 millions d’euros d’emprunts toxiques auprès de banques telle que DEXIA. » déclare Marc LE FUR. « Ces emprunts sont non seulement immoraux, car basés sur la spéculation, mais également très dangereux pour les collectivités qui les souscrivent. Leur indexation complexe, basée notamment sur la parité Euro-France suisse, est particulièrement risquée dans les temps de crise boursière que nous vivons. » poursuit le Conseiller général de Quintin. « La Chambre Régionale des Comptes considère que ces emprunts sont classés sur l’échelle des risques à la note maximale : la note 6F. »   précise Marc LE FUR.
« Comment en sommes-nous arrivés là ? » s’interroge le Député. « Ce n’est pas de la faute de l’Etat comme le répète inlassablement le Président du Conseil général à chaque fois qu’il a une difficulté, mais bien du fait d’une décision du Président du Conseil général lui-même, puisque la politique d’emprunt lui a été délégué dans ce domaine par l’assemblée départementale. C’est donc M. LEBRETON qui  signé les conventions avec  la Banque DEXIA. Il va pouvoir nous dire très justement qu’il y a d’autres collectivités concernées, c’est vrai. Dans le département, Lamballe est notamment en première ligne » souligne l’élu de QUINTIN. « M. LEBRETON connait bien DEXIA puisqu’il a fait partie de l’équipe dirigeante de cette multinationale franco-belge en tant que membre du Conseil de surveillance. Le drame, c’est qu’une fois de plus, les pots cassés seront payés par le contribuable. Le rapport évoque 4 millions d’euros de perte. Les contribuables des Côtes d’Armor qui sont des gens modestes apprécieront. » conclut Marc LE FUR.

6 commentaires pour “Marc LE FUR dénonce la pratique des emprunts toxiques du Conseil général”

  • Bonjour,

     
    La réponse doit venir des Bretons eux-mêmes. Je ne crois plus à la bonne volonté de l’état, ni à celle des banques.
    Bien cordialement.
     

    Claude Guillemain

  • Elle est où cette gauche vertueuse bonne gestionnaire.Elle qui crie au scandale contre les banquier spéculateur.Voilà donc qu’elle fricotte avec ces faiseurs d’argent, mais avec le notre. Il me
    semble évident que nos impots locaux vont encore augmenter.Je ne suis pas contre les placements d’argent.Il est normal de faire fructifier le capital mais avec des placements de père de
    famille.On de doit pas se servir de l’argent des autres. Au fait il n’y aurait pas comme un conflit d’intéret en la matière ?. 

  • Emprunts toxiques : proposition du Réseau des Bretons de l’Etranger

    Porte parole:Claude Guillemain
    Publié le 23/09/11 12:28

    LAMBALLE — La question n’est pas tant « la faute à qui » que « comment se sortir de ce piège ».

    La réponse doit venir des Bretons eux-mêmes. Je ne crois plus à la bonne volonté de l’état, ni à celle des banques.

    Ainsi, au regard de l’endettement généralisé, qui ne manquera pas de pénaliser le niveau d’épargne et d’accroître l’aversion pour le risque des populations, notre proposition est celui de créer
    un Fonds d’Investissement Spécialisé (FIS).

    Le FIS est un véhicule financier destiné aux investisseurs avertis.

    Créé par la loi du 13 février 2007, il bénéficie d’un cadre légal particulièrement souple. Par rapport aux anciens fonds institutionnels, le FIS se caractérise par un élargissement du champ des
    investisseurs éligibles et, par rapport aux organismes de placement collectif et aux fonds d’investissement “classiques”, par une plus grande flexibilité en matière de politique d’investissement
    et une réglementation allégée.

    L’investissement dans un FIS est réservé à des investisseurs avertis, à la recherche d’une flexibilité d’investissement appropriée à leur expertise et à leurs objectifs, avec un niveau limité de
    protection.

    Les investisseurs avertis sont définis par la loi comme étant des investisseurs institutionnels ou des investisseurs professionnels.

    Tout autre investisseur ayant déclaré par écrit qu’il est un investisseur averti peut également être considéré comme tel pour autant qu’il investisse un minimum de 125.000 EUR ou qu’il produise
    un document (établi par un établissement de crédit, une société d’investissement ou une société de gestion) certifiant sa capacité d’apprécier de manière adéquate les risques d’un tel
    investissement.

    De la même manière que les fonds réglementés, le FIS est soumis au contrôle permanent de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF).

    Bien cordialement,

    Claude Guillemain

    Expert indépendant – Microfinance, finance, conseiller financier ■

    Le RBE, installé en Tunisie, met en place un concept de réseau d’entreprises françaises et bretonnes en Tunisie, avec l’objectif de créer de nouvelles TPE Tunisiennes, créer des marques (nom,
    logo, concept), et appuyer ces entreprises par la microfinance. Notre but est de porter, sous le même nom, plusieurs entreprises se référant à la même enseigne, fonctionnant “en grappes” et
    engendrant entre autre des économies de communication. Nous avons également créé le Club de Microfinance de La Marsa.

  • Merci Marc pour ta prestation d’hier soir à Erquy, et surtout tes explications. O.F. de ce matin, comme d’habitude, arrange sa sauce! De quoi déboussoler certains lecteurs! Un démenti s’impose?
    Carlyne. Pleudihen.

  • Bonjour !

    « la
    parité Euro-Franc
    esuisse » Pas de
    « e » : Euro / Franc suisse ( le franc suisse
    )

    « la politique d’emprunt lui a été déléguée »– un « e » ( elle lui a été déléguée ) suivant la règle de l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire
    «  être »

     

    Cordialement et bonne journée !

    • A lire : http://www.letelegramme.co m/ig/generales/regions/morbihan/berder-le-ps-morbihannais-pour-une-republique-des-territoires-26-09-2011-1442703.php

      La création d’un fonds régional d’investissement pour relocaliser l’économie. «Il pourrait permettre aux Bretons d’investir des fonds tout en bénéficiant d’une défiscalisation».


    • Claude Guillemain Je ne dirai pas que le PS du Morbihan m’a piqué mon idée, mais nous
      avons la même approche du problème. L’endettement des communes est devenu malsain, parce que les emprunteurs et les prêteurs n’avaient pas en commun l’amour du pays. L’idée d’un Fonds
      d’Investissement Spécialisé – FIS – n’est ni de droite, ni de gauche, et je ne comprend pas comment le parti socialiste du Morbihan (Gwendal Rouillard, premier secrétaire fédéral et député)
      peut se targuer de présenter cette idée comme la sienne. Lire http://www.breizh-2004.org
      /mouvement/plate_forme.html . Lire « Les Résultats Point 10 » Mais bon, admettons!! . Précisons que le FIS que je
      préconise est un Fonds privé, constitué de souscripteurs privés et qu’ils décident eux-mêmes des projets qu’ils veulent financer. La grosse différence entre ma proposition de Fonds
      d’Investissement Spécialisé et la proposition du PS c’est que moi je sais comment monter ce fonds,où, quand et comment. Il ne me manque que « avec qui »?!! La défisclalisation, je l’ai
      aussi.

      http://www.breizh-2004.org

      L’organisation de la société européenne sera modifiée progressivement. La BretaAfficher la suite