“La maison individuelle est plébiscitée par nos concitoyens. Pour 75% d’entre eux, c’est le logement idéal, le symbole d’une vie paisible en famille. Les confinements, couvre-feux, ou encore l’émergence du télétravail n’ont d’ailleurs fait qu’accentuer le désir légitime d’acquisition ou de construction d’une maison avec jardin” souligne Marc Le Fur.
“Hélas, le prix de construction d’une maison individuelle va exploser à compter du 1er janvier. La faute à l’entrée en vigueur le 1er janvier 2022 de la RE2020 Cette réglementation va imposer aux constructeurs d’utiliser des matériaux plus nobles certes mais également et surtout plus onéreux. Quand on sait que le prix des matériaux connaît déjà une envolée, c’est la double peine” précise le député.
“Une maison individuelle dont le prix de construction était de 200 000 euros avant la crise sanitaire coûtera demain environ 40 000 euros supplémentaires. 20 000 euros au titre de la flambée des prix des matériaux et 20 000 euros du fait de l’application de la RE2020. C’est rédhibitoire » déplore le Vice-président de l’Assemblée nationale qui vient de poser une question écrite à Emmanuelle Wargon, Ministre du Logement.
“Le Gouvernement aurait pu éviter cela ! Surtout quand on sait que l’entrée en vigueur du RE2020 a déjà été reportée à deux reprises” ajoute le parlementaire.
Si Marc Le Fur regrette cette situation, il n’est pas surpris par l’attentisme du Gouvernement : “Le Gouvernement fait de l’habitat dense et du zéro artificialisation des sols son idéal. Avant 2012, entre 150 000 et 200 000 maisons individuelles sortaient de terre chaque année contre 110 000 à 130 000 ces dernières années. Il y a quelques semaines, notre ministre du Logement a même qualifié la maison individuelle de “dépassée” rappelle le député de Loudéac-Lamballe.
“La passivité du Gouvernement n’a donc rien de surprenant. En vérité, il organise la fin de la maison individuelle et la mort des campagnes au profit de l’entassement dans les villes” conclut Marc Le Fur.
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