Mardi soir, le service public parisien de télévision a fait le choix délibéré de nous présenter un reportage intitulé « La Bretagne sacrifiée », reportage à charge contre l’économie bretonne, contre la Bretagne, contre les Bretonnes et les Bretons.
En général, les bien-pensants font la chasse aux fake news et dénoncent les complotistes. Dans ce cas précis, ils n’ont manifestement vérifié aucune de leurs informations.
Ils nous ont parlé d’une situation vieille de plus de 15 ans en oubliant que la Bretagne est la seule région à être sortie des procédures européennes de bassins contentieux. Concrètement 86% des masses d’eau sont aujourd’hui dans un bon état écologique. Si les auteurs de ce reportage avaient voulu faire une comparaison avec les autres régions françaises, ils l’auraient découvert.
Une analyse de l’eau est réalisée en direct et parce qu’elle est en direct, elle aurait plus de valeur que les milliers d’analyses issues de vrais protocoles dans de vrais laboratoires sur 725 points de suivis en Bretagne.
Ils auraient dû constater alors que la Bretagne est la Région qui a fait les efforts les plus considérables. Mais ils n’ont sans doute pas conscience qu’à force de taper sur ceux qui font des efforts, on les décourage. Feront-ils alors partie des premiers à pleurer sur le manque d’installation de jeunes agriculteurs ?
Je crois profondément à la liberté de la presse, mais je crois tout autant à la nécessité de la critiquer quand elle ne dit pas ce qui est vrai et qu’elle habille un reportage sous la forme d’une série catastrophe pour Netflix. Avec la télévision, tout compte, le montage, la musique… Rappelons au passage que France 5, c’est le service public et les impôts des Bretons que les parisiens utilisent une nouvelle fois contre la Bretagne.
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