A l’initiative d’un groupe de députés Lrem et Modem, les alliés de M. Burlot, le Conseil constitutionnel a annulé des articles majeurs de la loi Molac sur les langues régionales. Il s’agit notamment des dispositions reconnaissant les méthodes immersives de l’apprentissage de la langue bretonne et les signes diacritiques dont le tilde en breton. Cette proposition de loi avait été adoptée par une majorité très diverse et rassemblée au Sénat et à l’Assemblée nationale. Elle avait fait l’objet d’un travail commun au-delà des sensibilités politiques pour aboutir à un texte partagé. Et voilà qu’une minorité de 60 députés Lrem et Modem obtiennent son annulation. C’est la Bretagne qui en paye le prix. Que M. Burlot et ses alliés ne nous racontent plus d’histoires sur la bienveillance, la co-construction, les approches transpartisanes et autres concepts qu’ils ne s’appliquent pas !
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