Portrait de Marc Le Fur
Avec Vous, en confiance
Assemblée Nationale Conseil Régionale de Bretagne Marc Le Fur
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
Avec Vous, en confiance
 

Langues régionales : « Si M. URVOAS avait voulu réunir les conditions d’un échec, il n’aurait pas mieux fait ».

Le 17 novembre 2010

Le député Marc LE FUR réagit à l’annonce du député PS Jean-Jacques URVOAS au sujet du au dépôt d’une proposition de loi sur les « langues régionales ».

« Depuis plusieurs mois, je travaille avec de nombreux députés de toutes sensibilités politiques dont mes collègues finistériens Christian MESNARD ou Marguerite LAMOUR à la rédaction d’une proposition de loi sur les langues régionales. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans le projet de M. URVOAS certains articles de loi que j’avais moi-même rédigés.  Chacun comprendra que l’effet d’annonce du seul M. URVOAS puisse étonner l’ensemble des députés qui avaient choisi de se faire confiance sur ce sujet, au-delà des divergences politiques. » déclare le Vice-Président de l’Assemblée nationale. « Bien sûr, j’aurais préféré que M. URVOAS soit aussi prompte à communiquer lors du débat que j’avais animé sur l’introduction des langues régionales dans la Constitution en 2008. Faut-il lui rappeler qu’il a alors voté contre cette disposition pour des raisons de discipline partisane ? » poursuit Marc LE FUR. « Une proposition de loi commune sur les langues régionales ne peut en effet réunir que ceux qui s’intéressent vraiment à la préservation et au développement de nos langues régionales et non pas ceux qui veulent instrumentaliser le sujet au profit de leurs seuls intérêts politiciens » regrette le député des Côtes d’Armor. « Pour progresser sur ce sujet, il faut être unis dans le travail de rédaction de la loi mais également dans le travail de communication auprès des parlementaires et de la population. C’est une question de crédibilité publique. Voilà pourquoi je regrette que M. URVOAS soit délibérément parti seul dans cette affaire. S’il avait voulu réunir les conditions de l’échec, il n’aurait pas mieux fait. » conclut Marc Le Fur.

17 commentaires pour “Langues régionales : « Si M. URVOAS avait voulu réunir les conditions d’un échec, il n’aurait pas mieux fait ».”

  • Les sans culottes (PS-PC-Anarcho-marxistes-NPA-Centristes de gauche…etc..), ennemis « héréditaires » de la Bretagne, ne changent pas de technique: Ils prétendent défendre les intérêts et les
    spécificités bretonnes, font en sorte que leurs actions aboutissent à un échec, puis chargent leurs adversaires politiques de la responsabilité de ces échecs.

     

  • Merci de ces précisions Marc . Effectivement ce qu’avait annoncé M. URVOAS , concernant la sauvegarde des langues minoritaires, sentait la manoeuvre politicienne . De l’opportunisme et rien
    d’autre . Mais bien des bretons l’ont compris.

  • soit… mais est-ce une raison pour abandonner définitivement ce projet. Chacun est face à ses responsabilités et même s’il faut être responsable pour deux, l’enjeu est trop important pour jeter
    l’éponge aussi prêt du but, à savoir la présentation d’une proposition de loi en faveur des langues régionales et territoriales soutenue par des députés de toutes tendances. Il y a urgence et
    tou-tes- les locuteurs de ces langues en ont besoin !

  • M. Le Fur (j’écrirai la même chose à M. Urvoas), laissez-moi vous dire qu’on se fiche pas mal de savoir d’où vient l’erreur, de qui a fait faute, ou de qui tire la couverture à soi. Ce texte est
    attendu par des dizaines de milliers de personnes, pas seulement en Bretagne. Il est de votre responsabilité de reprendre le travail. Si les citoyens se donnent la peine d’aller voter, ce n’est
    pas pour assister à des chamailleries de cour d’école. Kit d’al labour ha bec’h dezhi.

  • M. Le Député

    Votre attitude est vraiment incompréhensible. J’étais jusqu’à présent persuadée de votre engagement sincère sur un certain nombre de questions, notamment celles ayant trait aux langues
    régionales. Je suis terriblement déçue, mais aussi en colère, de voir qu’en réalité vous réduisez aussi cette énorme défi pour notre avenir à des querelles bassement politiciennes, entre M.
    Urvoas et vous. Vous rendez vous compte de l’espoir déçu, du mal que vous faites notamment parmi nous, les jeunes, à la croyance en l’efficacité de l’action politique ?

  • M. Le Fur,

     

    Je tiens tout d’abords à vous remercier pour tout votre travail pour la reconnaissance de nos langues. Comme de nombreuses personnes je ne peux imaginer une seconde que vous puissiez abandonner
    ce projet pour une communication pour le moins intempestive d’un élu socialiste dont personne ne retiendra le nom… La communication qui suivra l’adoption d’une telle loi balaiera ces quelques
    couacs..

    Nous comptons sur vous,

    Aitor Arandia, conseiller municipal de Bayonne

  • Franchement, vous ne rendez pas service à votre culture, dans ce cas précis, le ridicule tue notre langue. Doit-on encore attendre de vous? Gant ar vezh!

  • Suite à cet événement une seule question se pose à moi maintenant. Qu’allez vous faire ? Cette loi est une nécessité, et dès maintenant ! Depuis des années nous avons trop attendu sans que les
    choses n’avancent vraiment, il est temps que ça change…

    Allez vous (avec tous vos partenaires de travail) continuer à porter cette proposition de loi, au delà de toutes considérations intéressées et partisanes ? Mènerez vous ce projet à bien ?
    J’espère de tout cœur apprendre dans quelques jours que le projet va continuer son cheminement, tel qu’il était prévu. Et voir par la suite cette loi adoptée définitivement, pour le bien de nos
    langues régionales et le travail de fond mené par le monde associatif.

    Nous en avons besoin !
    Ur gwir ezhomm eo !

    Cordialement.
    A galon.

  • Monsieur le Député,

    Je suis d’accord avec les autres internautes : quand bien même vous dites la vérité, les langues nationales de la France ont besoin de votre travail. 

     

    Respectueusement vôtre,

    Régis Blain.Boulogne-Billancourt

  • Monsieur le Député,

    Le retrait des signatures de l’UMP de la proposition de loi est totalement incompréhensible. Selon LE TELEGRAMME, Urvoas fait amende honorable alors de grâce laissez tous vos égos respectifs de
    côté.

    Je fais partie des milliers d’acteurs associatifs qui consacrent tout leur temps libre à la défense de nos langues régionales et nous ne pardonnerons ni aux uns ni aux autre de laisser passer
    cette chance. Errare humanum est, sed perseverare diabolicum !

  • Ridicule et honteuse querelle politicienne ! Hag ar brezhoneg da c’houzanv diwar an tabut sot-man !

  • Monsieur le Député,

    À 11 h 50, j’ai écrit sur le blog de M. Urvoas un message qui vous mentionne; je le reproduis donc ici en post-scriptum, car il vaut également commentaire pour votre texte ci-dessus. Et ma
    conclusion sur l’aide que je puis apporter vaut aussi pour vous.

    Cordialement,

    Jean Lafitte

    ——
    Sur blog de M. Urvoas, le 20 novembre 2010, 11 h 50
    Monsieur le Député,
     
    M. Claude Allègre, qui a ses racines dans les pays d’oc, a déclaré un jour dans une tribune de l’Express « je préfère former des informaticiens maîtrisant le français et parlant anglais que des
    bergers parlant corse ou catalan. »
    Tels sont les propos d’un homme de gauche, donc « progressiste » par définition, mais connu pour son franc-parler comme l’était M. Georges Frèche, lui aussi de gauche et bien ancré en terres d’oc
    d’où il était issu.
    Or sur les 65 à 70 députés inscrits au Groupe d’études « Langues régionale » de l’Assemblée nationale, il ne semble pas qu’il y en ait plus de quatre ou cinq qui ont travaillé sur le projet de
    proposition de loi sur les langues régionales que M. Armand Jung, président du Groupe, a présenté à la signature de ses collègues le 17 octobre dernier. Sur ces quatre ou cinq, la représentation
    des pays d’oc fut minuscule, alors que les partisans de l’« occitan » se targuent de défendre la langue régionale du tiers du territoire métropolitain.
    La VÉRITÉ VRAIE, vous-même, M. Le Fur et tous vos collègues du Groupe êtes trop fins et trop intelligents pour ne pas l’avoir vue : sur ce territoire de Métropole, seule une infime minorité de
    personnes âgées et quelques cercles de militants pratiquent aujourd’hui leur langue régionale, tandis que l’immense majorité des citoyens électeurs s’en désintéressent, même ceux qui les parlent
    encore.
    Vous jugez inopportun de PARLER VRAI, mais c’est pour des raisons électoralistes, quel que soit votre bord, et vous en faire grief réciproquement ne trompe pas grand monde.
     
    On peut certes faire quelque chose pour ces débris de langues, à condition de ne pas en faire un instrument politique et d’avoir le soutien réel d’une part importante de la
    population
    .
     
    On peut en faire davantage pour l’histoire de chaque région, c’est même pour moi un préalable : instruits de leur histoire, les gens s’intéresseront probablement un peu plus à
    ces langues dans lesquelles elle s’est souvent écrite.
     
    Pour les « culture régionales », c’est bien plus délicat : il s’agit souvent d’usages liés à une ruralité disparue, avec ses danses, ses jeux, ses chansons et ses habits de fête, voire
    d’expressions et dictons exprimant souvent le fond chrétien ou des superstitions venues du paganisme. Des partis de progrès peuvent-ils s’en faire les zélateurs ?
     
    En conclusion, je rejoins les précédents intervenants : pour sauver ce qui peut être sauvé de l’héritage du passé de la France, vous, M. Le Fur et tous vos amis devez pouvoir vous rencontrer
    autour d’un PARLER VRAI retrouvé, et bâtir un projet viable, parce que financièrement réaliste et compatible avec la Constitution et l’héritage républicain.
     
    Je suis prêt à vous y aider.
     
    Jean Lafitte
    Fontenay-aux-Roses

  • La somme des querelles de groupes, sous groupes, groupuscules et sous groupuscules pollue depuis toujours le débat sur ce sujet, empêchant tous les progrès nécessaires.

    Facile d’entendre ensuite les progressistes autoproclamés donner des leçons de modernité.

    On se fout des querelles de clochers, ce qui compte, c’est le progrès et la possibilité d’apprendre le Breton aux enfants de notre pays.Pour cela, les petits jeux politiques doivent laisser la
    place à la force de la réussite. Depuis combien de temps les Bretons réclament démocratiquement un soutien à leur langue ?

  • Je suis stupéfait que le député jacobin-UMP LE FUR n’ait pas été capable de mettre de l’eau dans le vin que lui versait le député jacobin-PS URVOAS, ou vice et versa. Messieurs, vous êtes tous
    aussi pourris, l’un comme l’autre, à l’écoute du pouvoir parisien dans la main duquel vous allez brouter, et surtout, surtout, ne venez pas nous faire croire que vous défendez la cause
    BRETONNE. Vous n’êtes pas crédibles, et cessez d’amuser la galerie française en essayant de préserver vos « royalties ». Ca fait logtemps que la galerie bretonne a jaugé vos capacités. Avec
    tout le mépris que vous méritez, je ne vous salue pas.

  • Monsieur Le député,

    Tout d’abord mes félicitations pour votre ténacité notamment dans la défense de la langue bretonne.

    Je n’ai aucune confiance en la capacité/volonté de l’état français à cesser de discriminer négativement la langue bretonne, et je ne crois pas que les représentants du peuples sauront faire
    l’union sacrée et réellement imposer quelque chose. Je souhaite que Mr Urvoas et vous-même nous prouviez le contraire.

    La vérité est que la langue bretonne est en train de mourir et que ça arrange complètement la nation française et l’état. Point barre.

    Pardonnez moi mais que faisons nous dans une démocratie qui ne nous autorise pas à vivre notre différence ? Et … qu’est-ce qu’une démocratie qui ne permet pas de vivre des différences ? 

  • Discipline partisane ? Ceux qui veulent instrumentaliser le sujet au profit de leurs seuls intérêts politiciens ? Mais que faites vous donc vous-meme Mr
    Le Fur ? Mr Urvoas a repris certaines de vos propositions, vous avez tous les 2 la meme position quand à la défense de la langue bretonne et c’est çà que vous lui reprochez ? Redescendez sur
    terre Mr Le Fur ! Ou plutot c’est aux électeurs bretons de redescendre sur terre; il faut cesser de voter pour ces partis politiques français et parisianistes qui se moquent de nous depuis trop
    longtemps. Concernant la réunification de la Bretagne, vous partagez droite et gauche la meme position dans les paroles alors que vos actes disent le contraire !

  • Quel gâchis ! Et fallait-il l’étaler sur la voie publique ? Nos langues crèvent ! Au secours ! Faites un effort, retournez voir M. Urvoas, et CONSTRUISEZ-LEUR un avenir !

    Merci d’avance.