Dans le cadre du débat sur la Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche en Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, les députés ont adopté un amendement du Député Marc LE FUR destiné à simplifier les démarches d’installations classées.
« Cet amendement est équilibré puisqu’il préserve les exigences environnementales tout en donnant aux acteurs économiques, et notamment aux agriculteurs, de nouveaux atouts dans la concurrence internationale » déclare Marc LE FUR.
« Jusqu’ici, un éleveur français avait des contraintes administratives beaucoup plus pesantes qu’un éleveur allemand, danois ou hollandais » poursuit le député costarmoricain. « Si cet amendement est retenu en session plénière de l’Assemblée, l’éleveur français travaillera avec des contraintes administratives similaires à celles de ses concurrents. L’amendement que nous avons voté en Commission lui garantira des délais de traitement du dossier deux fois plus courts. Il permettra aux petites et moyennes installations d’être dispensées d’autorisation. Cela ne changera rien aux réglementations environnementales. Il s’agit d’une simplification administrative dans un contexte économique tendu dans lequel nous devons proposer aux éleveurs les meilleures conditions de concurrence. Nous harmonisons nos conditions administratives de production avec l’Allemagne, la Hollande ou le Danemark, Nations reconnues pour l’attention toute particulière qu’elles portent à la qualité de l’environnement, mais qui étaient meilleures que nous sur le plan administratif» explique Marc LE FUR.
« Ceux qui veulent systématiquement opposer écologie et économie se trompent. Ils veulent nous mettre au régime sec : fromage ou dessert. Cet amendement, ce n’est pas l’écologie ou l’économie, c’est l’écologie et l’économie. » précise le Vice-président de l’Assemblée nationale. « La prise de conscience écologique a eu lieu avant la crise avec souvent de bonne idées et parfois des excès. La crise nous ramène aux réalités économiques. Il nous faut garder les bonnes idées et réguler les excès. C’est l’objet de cet amendement : garder la réglementation environnementale quand elle se justifie et réguler les excès administratifs en simplifiant les démarches. » ajoute Marc LE FUR avant de conclure. « Cet amendement maintient les bonnes conditions écologiques de production agricole et nous donne une meilleure compétitivité économique. C’est moins de paperasse pour les agriculteurs. C’est bon pour l’activité agricole et pour l’emploi dans l’agro-alimentaire. C’est bon pour les paysans et pour les ouvriers. »
C’est peut être bon pour les agriculteurs et les ouvriers par contre pour le reste c’est la cata ! Venez voir l’état de la rivière qui passe chez moi …. vos decisions sont consternantes, pauvre
planète
Totalement irresponsable !
COMMUNIQUÉ Contre l’amendement LE FUR : Le 18 juin 2010 : résistance. Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations professionnelles du cochon. À la
demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur ( UMP ), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation pour les porcheries, de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à
40000 places. L’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À l’heure où les marées vertes envahissent nos
plages, où les algues bleues ( cyanobactéries ) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces
pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs. Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette
décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas
une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50 ), et non
permettre son augmentation clandestine. Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition. Si cette mesure
n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement. Sauvegarde du Trégor lavarenn@yahoo.fr Eaux et Rivières de
Bretagne erb.gh@wanadoo.fr Halte aux Marées Vertes hamarvor5@gmail.com AE2D ae2d.29@gmail.com Bretagne Vivante SEPNB danielpiquetpellorce@gmail.com De la Source à la Mer joelle.le-guern@orange.fr
Côtes d’Armor Nature Environnement thide59@orange.fr Sauvegarde du Penthièvre andre.ollivro@wanadoo.fr Nature et Patrimoine du Centre Bretagne d.m.williams@wanadoo.fr Cyberacteurs
alain.uguen@cyberacteurs.org Sous le vent, les pieds sur terre erwan.chotard0261@orange.fr Ellé Vivante avelange49@orange.fr A.V.E.C.22 avec22@free.fr PÉTITION sur le site : CYBERACTEURS
http://www.cyberacteurs.org
Cet amendement est une insulte à plusieurs dizaines d’années de recherche en économie de l’environnement. Il propose un formidable nivelement par le bas de la régulation environnementale. C’est
pas comme si l’on ignorait que la concentration des productions porcines est un des moteurs (sinon le principal) des problèmes de pollution aux nitrates en Bretagne. Prétendre que l’extension de
l’absence de procédure administrative aux plus grandes concentration (au nom d’un nivellement de la régulation environnementale avec d’autres pays plus laxistes) n’aura pas d’impact
environnemental est intellectuellement très douteux. Prétendre qu’il y a un avantage économique pour la Bretagne est restreindre l’analyse économique à la seule problématique concurrentielle de
la filière porcine, et l’argumentaire est sans doute beacoup moins valide voir faux si l’on réalise un minimum d’analyse cout-bénéfice au niveau du territoire. Quid de l’impact économique de la
pollution sur les conditions de vie des bretons, sur le tourisme ?
Mr Le Fur, je vous en supplie faites marche arrière, ce texte est un non sens complet.
Oui, Mr Le Fur, il faut réguler les excès! Notre civilisation industrielle va mourir de ses excès. Mais, il ne faut pas se tromper d’excès. Pensez-vous réguler les excès, en
facilitant les excès de l’agriculture industrielle?
A qui pensez-vous faire croire cela? Espérez vous nous faire croire que votre amendement sert l’intérêt général?
La prolifération des élevages de porcs en bretagne , c’est bon pour les habitants ? Nous sommes habitués à ce genre de propos venant des membres de l’UMP du gouvernement. Le gouvernement finance
le ramassage des algues vertes et vous avec votre amendement vous allez favoriser le développement de ces algues.
Monsieur le député , il faudra que vous m’expliquiez votre démarche car moi j’y perds mon latin
Ce n’est pas en cédant une fois de plus au lobby agricole que vous gagnerez des électeurs.
Les bretons, et sans doute davantage encore les costarmoricains, n’en peuvent plus de supporter les innombrables
pollutions dues aux élevages industriels que vous encouragez de façon irresponsable. La densité de porcs au km2 de Surface Agricole Utile, (SAU)
suffit à révéler la gravité de la situation : 19 porcs/km2 en Haute Normandie, 43 en Basse Normandie, 50 en France, 463 en
Bretagne et… 630 en Côtes d’Armor. C’est déjà l’overdose !
Depuis plus de quarante ans pesticides, phosphore, nitrates générés par l’agriculture intensive empoisonnent nos sols, nos rivières et
l’air que nous respirons. De crise en crise, le « modèle de développement agricole » que vous soutenez fait chaque jour la preuve de son inefficacité. Il ne survit que grâce aux multiples subventions publiques de l’Europe et de l’Etat français. Le coût des
dépollutions supportées par le contribuable pour l’eau potable ou le traitement des algues vertes est intolérable. Nous attendons en premier lieu de nos politiques qu’ils s’attaquent
courageusement aux causes de toutes ces pollutions.
Comme disait Coluche: « Encore un pas en avant vers… », je me demande dans quelle situation doit être notre région pour que vous arriviez à comprendre, je vais me répéter: Agriculture et
politique irresponsables = pollution durable.
Bon nombre de municipalités supriment le porc des cantines scolaires pour des motifs que vous savez. Faut pas froisser !
Meme dans le 18ème arrondissement de paris, à la Goutte d’Or -Chateau Rouge, il est interdit de se réunir au motif qu’il y a du cochon (ralouff) et que çà va troubler
l’ordre public.
A ce train-là comment allez-vous fourguer vos cochons ? Pas à l’export vers leplus grand peuple de la terre qui est musulmane. Vous ne trouverez pas preneur.
De la pollution par cet élevage, vous savez… mais Loudéac, c’est loin de la mer et de ses algues !
Bien le bonjour
Salaud !!!
Drôle de 18 juin pour la Bretagne !
Le problème c’est qu’il ne nous reste plus de talus pour prendre le maquis et qu’à Londres, centre mondial boursier de spéculatif financier, le refuge des résistants n’est plus possible. Ces
grosses entreprises, marchands d’aliments, de pesticides, d’OGM… qui mettent la main sur le vivant en nous empoisonnant la vie, avec des budgets bien supérieurs à ceux des Etats, sont
aujourd’hui les nouveaux occupants. Ils trouvent, ce 18 juin, à l’assemblée nationale, dans un parti qui se réclame pourtant du gaullisme, des collabos pour leur voter les pleins pouvoirs.
Harmoniser les règles au niveau européen ? Oui bien sûr ! mais pas en les tirant vers le bas, au détriment de notre environnement, de la stérilisation de nos sols, de la destruction de nos plages
et de nos rivières, de notre santé. Cet amendement aura pour effet immédiat de multiplier par 10 la catastrophe écologique qui va engloutir l’économie bretonne. Et pour cause : 60% des cochons et
40% des poulets sur seulement 7% du territoire : drôle d’aménagement du territoire ! Quel aveuglement Marc ! Retirez vite cette proposition aberrante. Vous avez, j’imagine, d’autres manières plus
intelligente de marquer votre empreinte législative.
Bonjour M Le Fur, un nom qui se veut dire « le sage » paraît-il en Breton. J’ai aimé me balader sur vos plages, lorsque cela s’y prêtait. Cependant il m’est arrivé plusieurs fois de quitter des lieux
magnifiques à cause de la puanteur et du danger en se promenant sur les fines algues vertes glissantes. Je me souviens de balades sur vos plages où le vent du large, en plein septembre, nous
ramenait des effluves de lisiers nauséabondes du large. J’ai été sidéré d’en prendre plein les narines au lieu d’un magnifique et revigorant parfum iodé. Plusieurs fois aussi je me souviens de
balades dans vos charmantes petites montagnes. Mais nombre de fois malheur m’a pris de descendre trop bas dans le creux de vos talwegs, car les chemins étaient gorgés d’une grosse épaisseur de
boues riches de lisiers qui coulaient avec la pluie des champs limitrophes et finissaient par me remplir mes chaussures de marche. Les soirs venus dans ma voiture, ce fut un calvaire. Même après
avoir ôtés chaussettes et chaussures il nous fallait nous laver à une de vos fontaines de village. Heureusement que vos cimetières sont accueillants. Je suis un simple touriste qui a fait l’effort
plusieurs fois de se rendre sur vos terres. Je ne vous parle pas technique, de loi, de rien de tout cela. Je vous parle de ce qu’un touriste peut mal vivre de vos campagnes. Bien à vous M « Le Sage »
Le Fur.
Navrantes toutes ces déclarations voir insultes de bobos qui dénoncent une simple simplification administrative, qui sur le principe ne
change absolument rien aux multiples contraintes environnementales imposées aux éleveurs.
Bobos qui par ailleurs ne supportent pas la moindre contrainte sur l’implantation d’une éolienne.
Félicitation à Mr le Fur
Juste pour donner du grain à moudre à tous ceux qui dénoncent les méfaits de l’agriculture bretonne.
Supposons un instant une boite de rillette d’un abattoir « industriel » à la place de ces fameuses betteraves bio
Qu’elle aurait été le buzz par rapport à l’étonnant silence sur cette méga intoxication alimentaire.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/morbihan-pres-de-400-ecoliers-intoxiques-a-lorient-inzinzac-et-auray-07-05-2010-902793.php?xtmc=intoxication
alimentaire&xtcr=3
en réponse au commentaire qui parle de « navrant les commentaires des « bobos » . c’est vraiment la mauvaise foi qui vous caractérise ! où sont les « bobos » ?? il s’agit de dire que cet amendement
ne va ni dans le sens de l’économie agricole , ni dans celui de l’écologie … tout au contraire , il renforce un système productiviste qui n’encourage que la destruction du vivant . Beaucoup de
ces « agriculteurs » ne sont que de vastes groupes agro-alimentaires qui sont directement responsables des marées vertes . Si vous étiez contribuables , vous seriez outré que l’état se charge du
ramassage de ces algues ; Il n’y a aucune défense de l’agriculture dans cet amendement , il s’agit uniquement de cadeau à des entreprise prédatrices ……de la Bretagne .
Vous avez tort et, en participant à la fuite en avant de l’élevage industriel, vous ne rendez pas service au monde agricole.
Jamais nous ne pourrons lutter, sauf à maintenir des prix artificiels avec nos impôts, contre les prix mondiaux.
la seule issue est de promouvoir LA DIFFERENCE seule génératrice de plus values.
Il y a suffisamment de consommateurs en Europe pour du haut de gamme.
Battez-vous pour que la Bretagne produise du Champagne plutôt que du vin ordinaire.
Pour ne pas paraphraser (et déformer) la célébre phrase je dirais que :
Mr Le Fur, vous avez ECONOMIQUEMENT TORT !
mais aussi POLITIQUEMENT TORT !
bravo monsieur le député pour votre courage.
« bravo pour votre courage » ! n’importe quoi , où est le courage dans cet amendement calamiteux ? ras le bol des algues vertes …
mangez -en , puisque vous défendez un député qui fait tout pour multiplier les productions porçines RESPONSABLES DE CES MARéES ! quoiqu’en dise la filière ….
pauvre Bretagne …….
Enfin un amendement intelligent qui va réduire les distorsions de concurence avec les autre pays.Mr le député félicitation pour votre courage et faite preuve de détermination car les éleveurs et
les salariés de la production porcine ont bien besoin de reconnaissance de leur travail.
je suis dégoûtée, triste, en colère
dans quel état faut-il que la Bretagne se trouve pour que vous arrêtiez ce genre de provocations ? je ne comprends pas que l’on puisse à ce point défendre un système qui nous mène droit dans le
mur
Bravo Mr Le Fur pour votre courage.
Tous ces blogueurs ou blagueurs ne comprennent probablement pas 5%de votre texte et des effets qui en découleront.
Je trouve qu’il est quand même vraiment tôt pour avoir un tel déferlement de haine envers des agriculteurs qui ne cessent de faire des efforts pour concilier production et environnement
Regardez vos enfants et petits enfants dans les yeux et dites leur :
PARDON d’avoir sacrifié votre avenir, votre environnement et votre santé pour avoir le soutien de quelques producteurs de porc
Monsieur Le Fur,
Je suis édifié par l’amendement que vous proposez à l’Assemblée. Notre région est de loin la première productrice de porc en France. C’est à la fois une chance d’un point de vue économique et
pour l’emploi. Mais l’excès et le déséquilibre qui en résulte est désastreux pour l’environnement. La nature ne pouvant plus absorber ces exès, chacun sait qu’aujourd’hui, nous buvons dans la
pissotière des cochons. Voulez vous nous y baigner maintenant ?
Pour répondre à certains commentaires précédents, parce que cela m’énerve, je suis un bobo rennais, et je n’en rougis pas devant les formatés FNSEA qui n’ont que cette pitoyable insulte pour
masquer leur irresponsabilité.
La terre ne nous appartient pas : Nous l’empruntons à nos enfants.
éleveur de porcs et à tendance socialiste (ou du moins de ce coin là de la gauche), je me réjoui de votre proposition.
En effet, contrairement à ce que pensent la majorité de ce qui a été écrit en commentaire à votre billet, cela ne va pas nous permettre de fairte n’importe quoi, et ne va certainement pas faire
doubler la production de porcs en Bretagne (ce que je ne souhaite pas non plus évidemment).
Votre amendement devrait inciter nos députés à s’interroger sur l’efficacité et l’utilité de leurs recommendations ; il faut par exemple expliquer que le traitement du lisier dans le
nord finistère et le 22 (principalement) a eu pour conséquence une augmentation des achats globaux d’azote minéral (chimique / et coûteux) alors que le lisier bien utilisé est un amendement (LOL)
de très bonne qualité.
Je ne sais pas si votre proposition ira jusqu’au bout et dans le bon sens, mais il faut avoir l’audace de regarder ce qui se passe chez nos voisins allemands, hollandais et danois ; si rien n’est
fait pour permettre à l’agriculture Bretonne de battre ses cartes, ce sont des milliers d’emplois directs et indirects qui disparaitrons…
arrêtez de nous dire ce qui est bon ou pas pour nous. C’est une manière de nous infantiliser de nous déresponsabiliser, ce qui, je le comprends vous empècherait de nous faire tourner en rond. Vos
propos sont de la même teneur qu’un ancien ministre d’Argentine qui expliquait au journal télévisé de son pays que l’emprunt était « bon » pour le pays. Je vous propose de voir « mémoire d’un
saccage : Argentine le hold-up du siècle ». C’est « bon » pour vous.
Monsieur LE FUR,
(je ne vous connaissais pas il y a encore quelques heures). J’aime la Bretagne et les bretons mais je déteste les algues vertes. Et je ne comprends pas votre abnégation de défendre
l’origine de cette pollution :les élevages intensifsde porcs et leur lisier.Qu’avez-vous à y gagner ?? Rien je vous l’assure. Penser à ceux qui vont continuer de vivre sur ces
côtes . Je suis dégoûté, écoeuré par votre posture.
A ceux qui pensent EMPLOI !
De quels emplois parlez-vous : Des emplois bas de gamme de l’agro-alimentaire, payé au smic, avec des horaires en 2 ou 3 huit et des conditions de travail à la chaîne …
A ceux qui pensent Distorsions de concurrences !
Ce n’est pas l’alignement vers le bas des normes européennes qui vont sauver le cochon Breton. C’est l’alignement (Utopique évidemment) des salaires mondiaux.
Nos cochons, même subventionnés de manière éhontée, seront toujours plus cher que les autres ….
Mais tous ceux qui sont embarqué dans la grande chaine productiviste sont dans l’incapacité de changez quoi que ce soit. Ils sont prisonniers d’un système qui ne peut pratiquer que la fuite en
avant.
Seule solution : Coupez les vivres (les subventions) et le problème de sur-production et de pollution se réglera tout seul … de manière économique.
La vérité des prix et des marchés doit être regardée en face. Elle finit toujours par avoir raison.
Bonjour Monsieur Le Fûr,
Dans la vie, chacun doit savoir où sont ses limites. C’est à cette seule condition que la vie en société est possible et qu’elle peut devenir insupportable lorsque ces limites sont franchies.
Or c’est précisément le cas aujourd’hui avec ce problème des algues vertes qui est en train de massacrer l’économie touristique.
En tant qu’élu, vous êtes responsable de cet équilibre.
Alors que les citoyens ont fait preuve de compréhension et de patience envers les agriculteurs exerçant leur métier en espérant voire l’état les accompagner vers des pratiques agricoles plus
respectueuses des hommes et de l’environnement, votre amendement vient au contraire freiner cet élan.
Alors que l’état et donc les citoyens dépensent annuellement des fortunes pour nettoyer les plages polluées, alors que beaucoup d’agriculteurs se montrent prêts à travailler autrement, vous voilà
en train d’inciter une certaine catégorie d’agriculteurs à s’affranchir des autorisations administratives pour, je vous cite, « être compétitifs ».
La Bretagne a ses propres atouts et vouloir imiter les chinois ou les pays de l’est ne me parait pas être une solution pour l’avenir.
Diriger les subventions agricoles vers des pratiques plus écologiques, utiliser l’argent du nettoyage des côtes vers l’accompagnement des agriculteurs désireux de produire des produits de
qualité, c’est de façon que le monde agricole sera respecté et qu’il gagnera des parts de marché, que les différentes économies, tourisme et agriculture, pourront à nouveau se développer et
cohabiter pour en faire profiter l’ensemble des bretons.
Votre amendement va à l’encontre de ces principes, il conforte un mode de fonctionnement obsolète qui ne peut conduire la Bretagne que dans une impasse économique.
Quel gâchis !
Philippe, professionnel du tourisme.
Je me suis souvent demandé comment nous en étions arrivé là avec les algues vertes. Quels pouvaient être les relais d’une minorité au détriment de la santé de l’ensemble de nos concitoyens ?
Quel genre d’homme pouvait, avec quel mépris du bien du plus grand nombre, soutenir sans vergogne le corporatisme étriqué des pollueurs ? Quel part de calcul électoraliste et de
cynisme à court terme fallait-il pour défendre cette version agricole du libéralisme ?
Grace à vous Monsieur LE FUR j’y vois un peu plus clair. Car au-delà de votre démarche personnelle n’oublions pas que c’est la Commission à laquelle vous appartenez qui a approuvé votre
amendement et le groupe UMP qui l’a voté.
quel non sens que cet amendement où les politiques se couchent devant ce lobby porcin complètement obsolète et qui va dans le mur à tous points de vue: économique, écologique,
politique… la bêtise au pouvoir!! venez voir nos plages près de santec monsieur le fur, déjà constellées d’algues vertes puantes en ce 28 juin!! sans parler de l’eutrophisation des
rivières qui ressemblent plus à des cloaques puant l’urine de porc; c’est comme celà que vous l’aimez la bretagne? Eh bien moi j’en ai honte! il ya des solutions pour valoriser intelligemment
notre agriculture, mais évidemment il faut se retrousser les manches et ça n’est pas électoraliste ….on a les élus qu’on mérite! pouah!
de quels paysans parles tu marc?
en voila de nombreux commentaires anti agricoles.
et vous que faites vous pour l’environnement?votre maison est aux normes? la station d’épuration de votre jolie ville touristique est suffisante pour l’accueil de vos touristes?pas de phosphates
qui ont des liens reconnus avec les ulves?vos enfants apprennent dans des classes « allégées »en effectif (bien être humain)?que faites vous pour votre pays? vous savez la France celle qui donne
toujours des leçons, lave plus blanc que blanc, est moins touchée par la crise…?et qui au final se retrouve toujours en queue de peloton
vous buvez les paroles de ceux qui veulent « casser de l’agricole ». ils sont très forts pour vous faire avaler l’amalgame seuils européens d’autorisation et algues vertes! on ne peut pas vous le
reprocher car leur lobbying est le plus puissant. 150 régions dans le monde ont des algues vertes, la bretagne réfléchie seule à ce grave problème, snobant les autres pays touchés, écoutant les
pseudo-scientifiques payés pour trouver des boucs-émissaires.
trouvez une profession qui investit autant, sur des durées aussi courtes, travaillant 7/7 jours, produisant quoiqu’on en dise des produits de qualité en quantité suffisante, qui ne répliquent
même pas aux abberrations de la population ingrate et accusatrice : non ils préfèrent baisser la tête voire se suicider, car la france est le pays des droits de l’homme…surtout de ceux qui
crient le plus fort!
…C’est pas bon pour la nature, les animaux, la vie ….Quel manque de lucidité, c’est navrant …Je suis pour l’agriculture paysanne, pas pour l’industrie agricole, la course au rendement, au
profit …Faut arrêter de se mettre de la m**** dans les yeux et voir la réalité en face !Non à l’amendement, ça pue!!
vous savez lire ou pas .Ou parle t-on d’augmentation de production dans cet amendement.Il s’agit juste d’une simplification administrative, vous connaissez des entrepreneurs qui attendent des
réponses 4 ou 5 ans pour faire évoluez leur entreprise.Les réflexions de certains me laisse perplexe, et je ne métonne pas de voir notre société dans un si triste état , mais quand vous
aurez décourager tout les agriculteurs vous aurez quoi dans vos assiettes?Peut-etre pas grand chose et la vous vous rendrez compte a quoi on sert.
Il ne s’agit pas de faire tout et n’importe quoi et de sacrifier l’environnement sur l’hotel de la productivité!
les normes d’epandages de lisiers sont strictes et respectées(sauf par qq brebis galeuses comme toujours).
Permettre aux producteurs bretons de produire proprement et de se battre à armes egales n’est que justice.
J’invite tous les « anti cochon » à s’informer et à se rendre compte du chemin parcouru par le monde agricole depuis 15ans dans le domaine de l’environnement.
ce qui est catastrophique dans cet amendement, c’est qu’un précédent amendement en 2006 a démantelé le verrou qui traitait de la pollution des élevages; contrairement aux pays du
nord, chez nous le principe du pollueur-payeur ne s’applique pas comme il le devrait et de ce fait la dépollution est mise sur le dos des contribuables; maintenant on supprime les
autorisations au delà de 450 places et ça y est le tour est joué= IL N Y A PLUS AUCUN VERROU… l’agriculture porcine intensive(ça n’est vraiment pas ce qu’il ya de meilleur…. rempli
d’antibiotique….) pourra polluer à fond et la dépollution sera payée par l’état=BRAVO la démagogie…. vaudrait bien mieux réorienter cette agriculture vers quelque chose de bien plus
responsable et durable =PAUVRE BRETAGNE
je vous confirme Laurent que » l’hotel » de la productivité n’hébergera plus grand monde en bretagne quand notre belle région ne sera plus que plages puantes d’algues vertes en putréfaction…
à méditer…
Monsieur le Députée
Ne ruinez pas le pauvre paysan breton en l’obligeant à faire de l’élevage intensif car la seule issue économique c’est une production misant sur la qualité et non sur la quantité.
Il serait triste de voir mourir la paysannerie bretonne, qui plus est dans le deshonneur parce que responsable -du fait des dangereuses algues vertes- de la souillure de notre belle
Bretagne.
Merci pour votre attention
Incroyable tous ces commentaires bobo écolo, et pourtant toujours pas un seul argument pour expliquer en quoi cette simplification
administrative serait synonyme de régression environnementale ?
Il est certes compréhensible qu’un député ait le souci de satisfaire une frange de sa clientèle électorale, mais un tel niveau d’aveuglement et/ou de mépri de l’intérêt général me dépasse.
En ce qui me concerne, je ne mange plus de porc d’élevage intensif. Face à l’irresponsabilité des uns et des autres, le temps du boycott viendra bientôt.
Je pense aussi à tous ces agriculteurs qui investissent dans des élevages intensifs que leur absurdité condamne à court ou moyen terme. Que deviendront ils ?
Monsieur le député,
Un simple constat: les côtes d’armor sont pollués depuis plus de 20 ans par les algues vertes. Ces algues sont un effet direct de l’agriculture intensive de porc et de poulet présent en cotes
d’armor. cette pollution menace la santé publique et empèche le développement touristique (industrie qui n’est pas délocalisable, qui peut être créatrice de nombreux emplois, qui
connait une croissance importante et pour laquelle la France et les Cotes d’armor ont des atouts importants).
Aussi favoriser le développement de l’élevage porcin( par des simplifications administrative) qui est dangereux pour l’équilibre environnemental des CA, n’est pas une mesure qui favorise le
développement durable de notre région. Cela ne prépare pas notre avenir ni les emplois de demain.
Monsieur le député , ne faites pas du clientélisme, pourquoi
développer une activité dont on sait qu’elle a peu d’avenir ,qu’en plus elle est archi menacée par la concurrence internationale et quelle menace l’environnement.
Aidons les agriculteurs à être compétitifs , mais ne les poussons pas
vers une surproduction.
Pierre,
bien évidemment qu’il s’agit d’une immense régression environnementale que cet amendement sur la « simplication administrative » puisque en France on applique pas le principe pollueur/payeur; ça
n’est quand même pas difficile de comprendre que la dépollution de ces élevages intensifs est payée par le contribuable; en France c’est le principe pollué/payeur qui
prévaut…HONTE! et ça n’est pas bobo de le dire, c’est simplement responsable!!!!
mais de quoi parle t’on dans cette histoire?y’a ceux qui disent que les cochons polluent et les autres que les cochons ça pollue pas, j’ai même entendu dire un exploitant dire que la pollution
n’existe pas.tout ça est totalement stérile.la bonne question est toujours la même, a qui profite le crime dont nous sommes tous coupables:qui profite du système économique et du système agricole
intensif aujourd’hui?les bretons? si peu!aux grands groupes agroalimentaires mondiaux, aux groupes d’agrochimie,aux pétroliers,et surtout aux banques, presque entièrement.les exploitants de ce
type d’installation(porcheries et poulaillers hors sol) sont devenus pour la plupart des salariés sous payés au service des grosses coopératives, pour lesquelles ils prennent tous les risques
financiers.quand ça va mal on les envoie casser une préfecture et tout recommence et ainsi de suite.ces gens là ne sont pas intéressés par le métier de paysan libre, ils préfèrent être les
esclaves de ces structures et avoir l’illusion de brasser du pognon.et de l’autre coté parmi tous les donneurs de leçon insupportables « écolos »feraient bien de regarder la poutre qu’ils ont dans
l’oeil.tous nos comportemenst au quotidien ont une incidence sur le modèle économique dans lequel nous sommes englués.
Profiter de votre mandat pour parler au nom de qui ?
Le respect se mérite, mais là…..
Copain comme cochon avec les gros polueurs, merci de votre leçon de démocratie !
Est-il étonnant de voir un député UMP proposer un amendement qui se traduira par une régression écologique ?? Plutôt que de proposer une loi qui aiderait les agriculteurs à
se tourner vers une production de qualité et responsable, ce sont encore les modes les plus productivistes et concentrationnaires qui sont avantagés et qui vont coller à
l’image de la Bretagne.
En attendant une autre façon de faire, je m’abstiens de manger de la junk food de Bretagne et j’évite de passer mes vacances dans cette circonscription.
Et je conseille de faire la même chose autour de moi.
Cher Monsieur Le Fur,
Je vais vous raconter une histoire, en 1978, par une belle journée d’été je me souviens être allé à la pêche au haveneau accompagné de mon grand-père grand amateur de crevettes. Après nos lentes
marches au bord de l’eau, nous rentrions et faisions cuire notre pêche que nous dégustions avec grand plaisir. 32 ans plus tard, la raréfaction de la crevette est telle que je ne peux plus
partager ce plaisir avec mon fils, sur cette belle plage du Val-André.
Tout ça pour vous dire, que l’orientation de vos choix politiques pris aujourd’hui aurons des conséquences à long terme. Comme beaucoup de vos collègues de droite, de gauche, du milieu, des
extrèmes, vous ne vous situez que dans un présent immédiat basé sur la flatterie d’un électorat à conserver.
Avez-vous des enfants et des petits enfants? Pensez-vous à leur avenir dans vos choix politiques? De vous à moi vous connaissez très bien le lien de cause à effet entre l’élevage
intensif porcin et le développement des algues vertes. Alors vous allez leur dire quoi à vos petits enfants quand ils vous demanderont pourquoi ils ne peuvent plus aller à la plage qui est
toute verte?
Ce qui manque à tous les responsables politiques actuels c’est le pouvoir d’imaginer un monde meilleur.
vu qu’il y a environ 576 porcs en moyenne à l’hectare en bretagne(50 dans le reste de la france)qui produisent plusieurs millions de tonnes de lisier aux antibiotiques par an,quelle est la quantité
de lois merdiques votées par les 576 députés français par an! vous avez trente secondes pour répondre je ramasse les copies!!!et gare à ceux qui écrivent comme des cochons!!!
Bon, je ne suis pas breton, mais je me dis ceci: quelques tonnes d’algues vertes en état de décomposition avancée gracieusement déposées sur le paillasson de Mr Le Fur ne seraient-elles pas du
meilleur effet ?
Toutes les semaines, de préférence.
Je dis ça je dis rien ……..
Sinon, gens de Côtes d’Armor (que je connais et apprécie particulièrement), vous savez maintenant en quelle formidable considération votre courageux député vous porte.
Enfin je dis courageux, quand on voit qu’il n’ose même pas afficher son courant politique sur sa bannière, ça laisse songeur.
Comme il faut deviner, je pense que ce doit être le Mouvement pour la Promotion de l’Industrie Agro-Alimentaire.
Bon courage, amis bretons.
576 porcs à l’hectare ????
non non non ! 9 porcs par hectare de Surface Agricole Utile !
ne dites pas n’importe quoi !