Monsieur le Maire,
Monsieur le Curé,
Madame la Conseillère générale,
Madame la Conseillère régionale,
Monsieur le Délégué régional de Gaz de France
Madame Geneviève Asse,
C’est avec un grand plaisir que je suis parmi vous ce soir pour inaugurer les vitraux de notre collégiale. J’éprouve
d’autant plus de plaisir que j’ai en mémoire les débuts de la démarche qui aboutit aujourd’hui.
Merci à tous les financeurs. Les financeurs publics (Conseil général, Conseil régional) et les financeurs privés
(Fondation Gaz de France) puisque ce projet à pour originalité d’être également financé de façon importante par la Fondation Gaz de France. Merci à la Fondation de participer ainsi à la
sauvegarde de notre patrimoine. Merci à Gaz de France, mais que ces remerciements ne soient pas entendus comme une caution à toutes les actions que mène Gaz de France dans notre département.
J’aimerais que l’action de Gaz de France soit aussi cohérente dans le domaine de la protection de notre patrimoine environnemental qu’elle l’est dans celui de la protection de notre patrimoine
architectural. Or, je dois constater que le projet de gaz de France qui consiste à construire à PLOUFRAGAN, une centrale de production d’électricité à partir d’énergie fossile telle que le gaz,
n’est pas du tout cohérent avec ce désir affiché de protéger notre patrimoine. J’en profite donc pour redire ici mon opposition à ce projet consommateur en énergie fossile et grand producteur de
CO2. Gaz de France gagnerait beaucoup à redessiner son projet au regard des exigences environnementales qui sont celles d’aujourd’hui.
Pardonnez moi cette note un peu grave en ce jour de fête mais dans un haut lieu tel que la collégiale Notre-Dame de
Grande Puissance, il faut savoir voir loin.
Je me souviens de l’époque à laquelle l’abbé Pierre THOMAS, alors Curé de Lamballe, et le regretté Henry LE COZANNET,
bâtissaient ensemble l’association des Amis de la Collégiale, pour que Notre-Dame de Grande Puissance ne soit plus surnommée Notre-Dame des Courants d’Air.
Nous, élus, ayons l’humilité de rendre hommage aux associations lorsqu’elles sont à l’origine d’une telle action.
Certes, le financement de ce type de travaux est pour l’essentiel un financement public, mais il faut savoir reconnaître que, sans l’obstination de
personnalités comme Henry LE COZANNET, Armelle THEBAULT puis Bernard LEVEQUE, successivement présidents de l’Association des Amis de la Collégiale, rien n’aurait été lancé. L’action associative
est souvent celle qui permet l’aboutissement de tels projets. Cela a été tellement bien compris qu’une autre association a vu le jour pour sauver l’église SAINT-MARTIN.
Merci donc à tous les bénévoles et à tous les amoureux de cette église de ce site pour l’action menée depuis plus de 15
ans. Grâce à vous, c’est l’ensemble de la collégiale et non pas seulement les vitraux qui trouvent une nouvelle jeunesse. Grâce à vous, car c’est vous qui posez un regard d’ensemble sur ce lieu
et qui donnez une cohérence à cette restauration. Je pense notamment au travail que l’association mène pour sauvegarder le mobilier.
Merci bien sûr aux services de l’Etat qui ont veillé à la mise en œuvre de ce programme et merci aux artistes. Merci à
Olivier DEBRE qui nous a malheureusement quittés et merci à Mme Geneviève ASSE. Votre œuvre met en lumière notre collégiale. Elle met en lumière ce qui est un haut lieu de notre patrimoine et de
notre culture. Elle met en lumière ce qui doit rester un haut lieu de spiritualité. Merci, madame.
Merci à tous pour cette belle soirée et que la restauration de cette collégiale se poursuive dans les années à venir
pour la plus grande fierté des Lamballais et le plus grand plaisir de nos visiteurs.
lundi 19 mai 2008