Le 21 février 2016
Le « numérus clausus » est un nombre de places fixé par le Gouvernement en faculté de médecine à l’issue de la première année d’études. Il limite les entrées en deuxième année et donc le nombre de médecins en fin d’études.
Dans un courrier qu’il adresse Mme Touraine, Ministre de la Santé, Marc Le Fur remarque que « A la rentrée 2013, la faculté de médecine de Brest bénéficiait d’un numérus clausus de 171 places et celle de Rennes 1 ; d’un numerus clausus de 200 places. Or, depuis cette date, rien n’a changé et le numérus clausus est resté identique alors qu’il a augmenté de 5 places en médecine au niveau national à la rentrée 2014 et de 136 à la rentrée 2015. La faculté de Tours a vu son numérus clausus augmenter de 20 places cette année. Les facultés de Clermont Ferrand et de Grenoble ont vu le numérus clausus augmenter de 18 places chacune. »
« Ce gel du numérus clausus en Bretagne », ajoute le député des Côtes d’Armor, « est d’autant plus incompréhensible que la région gagne de la population. Dans le même temps, la Bretagne commence à connaître une crise de l’installation de médecins qui s’étend aujourd’hui du monde rural aux villes moyennes de 10 à 15 000 habitants. Dans ma circonscription, c’est le cas aujourd’hui de Loudéac mais également de Lamballe qui, avec ses 15 000 habitants, a commencé à perdre 2 généralistes et s’apprête à en perdre 4 autres dans les mois à venir. Ce gel du numérus clausus en Bretagne est incompréhensible alors que les Bretons manquent cruellement de médecins généralistes. » conclut le Vice-président de l’Assemblée nationale.
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