Des engagements ont été pris lors de la campagne présidentielle de 2007 par le candidat Nicolas SARKOZY, quant au vote d’une loi sur langue régionale.
De plus une date importante est intervenue dans ce processus avec la reconnaissance des langues régionales dans la constitution lors de la réforme constitutionnelle de juillet 2008.
Celle-ci avait été annoncée lors des débats constitutionnels par le Garde des Sceaux et la Ministre de la Culture, Mme ALBANEL.
L’annonce de cette loi avait suscité de fortes attentes et un véritable espoir. Ce texte est donc aujourd’hui indispensable.
« En dépit de mes demandes réitérées je constate que ce sujet n’intéresse pas le nouveau Ministre de la Culture, M. Frédéric MITTERAND qui n’est pas en mesure de proposer un texte » déclare Marc LE FUR.
« C’est pourquoi j’ai pris l’initiative de réunir les parlementaires UMP favorables au vote de cette loi » poursuit-il.
Devant l’attentisme et l’inaction de M. Frédéric MITTERAND, les parlementaires UMP, Marc LE FUR, Alain MARC, Christian KERT, Daniel SPAGNOU, Jean-Pierre DECOOL, Frédéric REISS, Eric STRAUMANN, Daniel MACH, Christian MENARD, François GOULARD, et Margueritte LAMOUR, Jacques LE NAY, Gérard LORGEOUX, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT se sont donc réunis le 24 novembre et ont décidé de s’atteler à la rédaction d’une proposition de loi sur les langues régionales.
« Ce texte fera l’objet d’une concertation au sein du groupe des députés qui s’étaient mobilisés en faveur de l’inscription des langues régionales lors du débat constitutionnel » conclut Marc LE FUR.
Bravo MARC ! La défense des langues régionales est tellement importante pour nous , Bretons !
la quasi-unanimité par les députés et évacuée par les sénateurs, avait creusé le fossé entre les deux chambres. Au risque de faire échouer toute la réforme voulue par le chef de l’État.
Souvenons-nous de la phrase qui complétait l’article premier de la Constitution, ainsi rédigée : “Les langues régionales appartiennent [au] patrimoine” de la Nation.
Souvenons-nous de l’ex-PS Michel Charasse se posant la question pour la gastronomie : “Voir la potée auvergnate ainsi distinguée, je n’osais en rêver…”
Souvenons-nous et agissons pour la réouverture du débat sur les langues régionales.
Nous sommes aux côtés de Marc Le Fur et des élus qui osent relancer le débat entre adversaires et partisans de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. La France l’a signée,
mais ne l’a pas ratifiée, après la décision du Conseil Constitutionnel du 15 juin 1999, selon laquelle la Charte n’était pas compatible avec la loi fondamentale, notamment parce que ces clauses
étaient “contraires à l’article 2 de la Constitution dans la mesure où elles tendent à conférer le droit d’employer une langue autre que le français dans la « vie publique », notion dans laquelle
la Charte inclut la justice et les « autorités administratives et services publics »”.
Pour BREIZH 2004
Le Président
Claude GUILLEMAIN
44, rue Léon Durocher
22730 TREGASTEL
breizh.2004@gmail.com
http://www.breizh-2004.org
Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir
et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les
individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux
d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de
la société.
Un grand merci à Marc LEFUR et à ses amis de rappeler la promesse de Madame ALBANEL de proposer en 2009 une loi en faveur de la protection du patrimoine linguistique de notre nation. Le temps
presse pour nos langues régionales ! Tous les meilleurs vœux de réussite de la part de vos amis alsaciens. Christian HUBER http://chuber.blog.lemonde.fr
Bravo pour cette initiative qui, nous l’espérons, aboutira peut-être enfin à un véritable statut des langues régionales de France et à un droit opposable à l’enseignement bilingue à parité
horaire français/langue régionale dans les écoles publiques des régions concernées.
Ici en Lorraine germanophone, nous ne pouvons pas compter sur les élus au Conseil général et au Conseil régional qui, à quelques très rares exceptions, rivalisent d’indifférence, de lâcheté ou
d’aveuglement (en ces temps d’accroissement du chômage, notre langue régionale demeure pourtant un atout indéniable pour le maintien des flux de travailleurs frontaliers et des investissements de
pays germanophones en Moselle). Les élus UMP et du nouveau centre sont, en outre, particulièrement méprisants vis-à-vis des défenseurs du bilinguisme mosellan.
On peut s’étonner que Frédéric Mitterrand qui pendant des années a vanté les richesses culturelles de diverses parties du monde dans des émissions de télévision se désintéresse aujourd’hui
de la défense d’éléments du patrimoine de son propre pays.
Culture et Bilinguisme de Lorraine – Zweisprachig, unsere Zukunft
http://www.culture-bilinguisme-lorraine.org
Je suis très interessé par cette initiative.
J’apprécie d’autant plus que ceci est une réaction collégiale de certains députés qui , sans doute, ne confondent pas la diversité de la France et son unité nationnale largement acquise..par ceux
qui justement exprimaient par leurs langues régionnales lors des grands rendez vous de L’Histoire , leurs particularisme..