« Après le dopage des athlètes, la nouvelle menace contre certaines disciplines sportives de haut niveau est la fraude mécanique. Dans tous les cas, il s’agit de tricherie qu’il convient de sanctionner. » déclare le Député Marc Le Fur.
« En lien étroit avec David Lappartient, Président de la Fédération Française de Cyclisme, j’ai déposé une proposition de loi pour introduire la lutte contre la fraude mécanique et technologique dans le code du sport » poursuit le vice-président de l’Assemblée nationale.
« Avec les progrès de la miniaturisation, certains cyclistes professionnels ou autres utilisent impunément des dispositifs d’aide mécanique dissimulés dans le cadre de leur vélo (moteur caché, aimant, batterie dissimulée dans un cadre). Cela ne peut pas durer. » précise le Député des Côtes d’Armor.
« L’esprit sportif doit rester le maître mot dans le sport professionnel. Il ne peut pas ainsi être mis à mal sous la pression de l’accroissement des gains et des rétributions. » affirme Marc Le Fur
Un premier cas de triche a ainsi été détecté en janvier 2016, lors d’une course de cyclo-cross, en Belgique grâce au nouveau test par résonance magnétique déployé par l’Union cycliste internationale (UCI). La Fédération française de cyclisme a pour sa part récemment utilisé une caméra thermique et fait démonter des vélos à l’arrivée des Championnats de France 2016, que ce soit à l’issue des épreuves femmes, amateurs ou Élite Si aucune fraude n’a été détectée, le président de la FFC, qui a déclaré « ne pas faire confiance a priori », fait de la lutte contre la fraude technologique une priorité. Afin de traquer les sportifs tricheurs, les organisateurs du Tour de France 2016 ont annoncé l’utilisation pendant l’épreuve de caméras thermiques mise à disposition par l’armée française.
« Comme dans le domaine du dopage des athlètes, notre pays doit être à l’avant-garde dans la lutte contre la triche en créant un délit pénal, de manière à ce que, comme en matière de dopage, les services de gendarmerie ou de police puissent être saisis d’éventuelles affaires. Ce texte permettra notamment d’élargir à ce sujet les compétences de l’agence française de lutte contre le dopage qui deviendrait l’agence française de lutte contre le dopage et la fraude mécanique et technologique. » conclut Marc Le Fur
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