Tous les observateurs,
éditorialistes, universitaires et experts en tout genre nous annoncent une année noire. Les derniers chiffres nationaux du chômage ont été mauvais en 2011; les attaques subies par l’Euro nous
imposent de poursuivre une réduction des dépenses publiques engagées depuis de 2007.
Alors, si les experts
ont déjà décidé de ce que serait l’avenir, que peuvent donc faire les élus, les politiques, parfois tant décriés par certains de nos concitoyens ?
Se noyer dans ce
marasme collectif, c’est oublier trois choses :
Chez nous, en
Bretagne, comment organiser cette résistance en 2012. Il faut renforcer nos points forts et lutter contre nos faiblesses.
Renforcer nos points
forts, c’est :
Si nous voulons que
chacun se donne à fond dans son travail, il faut que la société le protège et cela ne passe pas forcément par la dépense publique.
Car la dépense
publique reste notre point faible. Si nous voulons figurer parmi les grandes nations de demain, il faut que l’Etat et les collectivités cessent de dépenser au-delà de ce qu’ils perçoivent. C’est
notre devoir vis à vis des générations à venir.
Il n’y a pas de
fatalité, il n’y a que la volonté des hommes et des femmes pour résister et pour faire face aux éléments parfois hostiles. Plus nous sommes nombreux à résister, plus la fatalité s’affaisse puis
s’effondre. Nous sortons douloureusement d’un monde d’illusions, entrons dans un monde d’espérance.
Bonne année et bonne
santé à tous, seuls, en famille, dans l’entreprise, dans les associations, dans les communes. Que 2012 nous apporte cette volonté, ce courage et cet esprit de résistance qui nous permettront de
terrasser le destin que nous prédisent les experts. « Entrons dans l’Espérance ».
Marc LE FUR
Député des Côtes d’Armor
Vice-Président de l’Assemblée nationale
« Il ne s’agit pas, bien sûr, d’opposer à ce catastrophisme permanent, un angélisme béat et naïf, mais de sortir de l’alternative stérile entre attitude « pessimiste » ou «optimiste» face
à l’avenir, et de la remplacer par une approche réaliste, lucide, pragmatique et constructive. Car des faits positifs existent, en masse, dans la vie quotidienne du monde : découvertes
déterminantes pour le futur, créations collectives, solidarités, générosités, bénévolat, liens transculturels, etc. Il faut aussi savoir les mettre en avant. La mémoire n’est pas seulement
mémoire de survie, elle est aussi mémoire de création. Les faits positifs, reliés entre eux, nous aident à avoir l’envie de construire demain, les mois qui viennent, l’avenir. »
Joël de Rosnay
Bravo Marc !
Je suis « content de vous » et de votre pugnacité face à la fatalité et pour le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne traditionnelle, défaite par Vichy.
Cordialement toujours à vos côtés,
Roger