Le Président du Conseil régional signe le Contrat de Plan Etat-Région ce lundi à Montauban de Bretagne. C’est l’occasion de faire le point de l’action de l’Etat tant promise après la crise de l’écotaxe au cours de l’automne 2013.
Qu’entendions-nous ? Le 13 décembre 2013, le Premier Ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault, nous promettait 2 milliards d’euros pour faire face à la crise qui frappe la Bretagne. Un an plus, tard, le 18 décembre 2014, le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, fait mieux et nous propose 3 milliards d’euros.
De quoi parlons-nous désormais ? De 593 millions d’euros.
La différence est énorme, mais personne n’avait vraiment cru, ni aux 3 milliards, ni aux deux milliards.
Pire, par rapport au contrat de plan précédent, nous perdons, de fait, 200 millions d’euros. Nous subissons les conséquences de l’effondrement budgétaire de l’Etat, comme d’ailleurs toutes les collectivités.
Lors de la dernière session du Conseil régional, personne ne s’est d’ailleurs félicité de ce contrat de plan.
Cette somme, nettement inférieure à ce qu’avaient promis les Premiers ministres socialistes successifs, fait l’objet d’un contrat banal au moment même où les universités bretonnes sont exclues des aides des initiatives d’excellence (IDEX) dans l’enseignement supérieur et où le transfert d’IFREMER à Brest ne se réalise pas.
On nous avait promis la mise à deux fois deux voies de l’ensemble de la RN 164 au cours de ce contrat de plan. On constate que ce ne sera pas le cas ni à Rostrenen, ni à Mur-de-Bretagne, ni à Merdrignac.
Le Président du Conseil régional va donc signer un contrat banal avec l’Etat, loin des promesses.
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