« Les budgets des régions sont tous votés. On peut donc comparer le coût des cartes grises entre régions tels qu’ils seront ce dimanche 1er mai. » déclare Marc Le Fur, président du Groupe de l’Union de la Droite, du Centre et des Régionalistes au Conseil régional de Bretagne.
« En mars dernier, nous nous sommes opposés fermement à l’augmentation de la carte grise de 11 % votée par la majorité de Jean-Yves Le Drian. »
« Avec un cheval fiscal à 51€, la Bretagne est la deuxième région la plus chère de France, derrière Provence Alpes Côtes d’Azur » poursuit l’élu costarmoricain. « Ces chiffres sont à comparer avec le Grand Est, 45 €, la Normandie, 35 €, ou même Paris, 46.15€. Toucher à la carte grise, c’est tomber une nouvelle fois sur les automobilistes, c’est-à-dire sur tous les Bretons, surtout les plus modestes qui, dans le monde rural, ont un besoin évident de voiture. »
« En 2004, lorsque la gauche est arrivée à la tête du Conseil régional de Bretagne, la carte grise était à 26 € par cheval fiscal, soit plus de 96% d’augmentation en 12 ans. » dénonce Marc Le Fur.
« Le prix de la carte grise est le seul taux de fiscalité que le Conseil régional peut faire évoluer. Fidèle à ses principes de matraquage fiscal, la gauche bretonne ne s’est malheureusement pas privée de le faire. Durant le débat, on nous a objecté qu’il s’agissait d’un coût faible par rapport au prix d’achat d’une voiture. Les élus socialistes ne savent sans doute pas que beaucoup de bretons achètent des voitures d’occasion. Pour des voitures d’occasion à moins de 5 000 €, le cout de la carte grise est une part importante. » conclut le Conseiller régional.
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