Extrait des débats à lAssemblée nationale
M. Marc Le Fur – L’amendement 155, adopté par la commission, porte sur les « jobs » d’été. Quand un jeune étudiant travaille l’été, ce qu’il gagne figure généralement sur la feuille d’impôt de ses parents, auxquels il est fiscalement rattaché et qui doivent donc acquitter un impôt plus élevé. Voilà qui n’encourage guère à travailler. Le Gouvernement l’a compris, qui par l’article 64 accorde une exonération équivalant à un mois de SMIC pour les enfants âgés de 16 à 18 ans. Cette double limite nous paraissant exagérée, nous proposons de passer d’un mois à deux mois et de 18 à 21 ans. Cette extension encouragera les jeunes à travailler l’été, ce qui apportera à beaucoup d’entre eux une première et précieuse expérience professionnelle, et aidera ceux d’entre eux qui ont des difficultés à payer leurs études.
Il me semble d’autant plus opportun d’ouvrir cette possibilité que nombre de rapports récents, dont celui de M. Camdessus, insistent sur les difficultés particulières qui s’attachent à l’emploi des jeunes dans notre pays. Enfin, j’oserai dire que l’amendement ne serait pas extrêmement coûteux.
Il n’est pas rare que les parents ayant deux enfants aux études dans deux villes différentes soient contraints de payer deux logements. Il faut aider ces familles car elles sont confrontées à des charges très lourdes.
L’amendement 155, mis aux voix, est adopté.