Comme vous semblez fier et content de vous aux côtés de notre cher président…lui soutenant des dictatures sanguinaires pendant des années et vous qui vous vous entêtez à soutenir
l´agriculture intensive en Bretagne et la dictature des lobbies agro alimemtaires…quel joli couple…. Vous êtes tout les deux completement à côté de la plaque…vous n´avez absolument rien
compris à la vie…seul compte pour vous le clientélisme électoral, l´appat du gain et le désir de paraître…vous vous placez en défenseur de la Bretagne mais en réalité vous êtes son pire
ambassadeur…ouvrez les yeux s´il vous plait…
L’action politique et l’action associative sont des formes d’engagement complémentaires. Elles se nourrissent l’une de l’autre. Elles garantissent la vitalité et l’équilibre dans une société
démocratique.
Une fois le bruit médiatique des élections retombé, j’aimerai revenir sur cette information d’entre deux tours qui m’a, sinon révoltée, quelque peu interrogée. On a pu lire que certains de
nos élus cherchaient à nuire à cet ensemble si riche d’engagements que constituent les associations de défense de l’environnement.
C’est ainsi que Marc Le Fur, député du département des Côtes-d’Armor, a adressé un courrier à la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Marc Le Fur lui demanderait de suspendre
les subventions allouées à France Nature Environnement (FNE).
Ma révolte est entière face à une démarche de responsables politiques révélatrice d’une vision des rapports avec la société civile organisée qui se réduiraient à une relation de clientéliste
et d’asservissement.
La démarche de Marc Le Fur et de tout autre élu national ou régional du même acabit est simplement scandaleuse, tant au regard de la conception de l’utilisation des finances publiques que de
la conception que l’on se fait du débat démocratique. Que la ministre ait été «sensible» à cette requête et ait demandé à ses services d’étudier cette
demande a simplement ajouté à mon indignation (exprimée sur les réseaux sociaux là, là, et ici, par exemple) qui ne me semble d’aucune manière déplacée.
Car dans les faits, il s’agirait ni plus, ni moins, que de sanctionner une association dont l’action (légale) a déplu ou heurté une autre frange de la population, elle aussi organisée aux
fins de défendre d’autres intérêts.
Soyons clairs: cette action vise à sanctionner la fédération FNE pour sa campagne d’affichage en marge du salon de l’agriculture qui nous interpellait sur les
OGM, les pesticides et les algues vertes… une campagne qui aurait déplu à la majorité présidentielle et quelques-uns de ses partisans.
Les subventions aux associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général ne sont pas des cadeaux. Cet argent n’est pas une enveloppe personnelle à la discrétion du pouvoir! Cet
argent est celui de tous les contribuables de la nation et il doit contribuer à assurer une vie démocratique, à pallier les carences de l’action des pouvoirs publics, le plus souvent à
moindres frais…
En tant que citoyenne mais aussi en tant qu’élue, aujourd’hui, je prends acte et dans le contexte demande solennellement et en réplique que nous lancions le débat sur le financement des
associations qui irriguent la vie démocratique de notre République!
Mais un débat qui mette sur la table tous les financements publics alloués à la société civile organisée (associations, syndicats, chambres consulaires, etc.) pour envisager en toute
transparence si l’argent public pourrait être mieux utilisé, à tous les échelons de la vie publique, du niveau local et au niveau national.
Lançons le débat pour mesurer si tous les intérêts qui constituent les principaux enjeux du devenir de notre société et de notre vivre ensemble, dans leur organisation et représentation,
bénéficient des mêmes allégeances de nos représentants politiques.
Lançons le débat sur l’organisation, la transparence et l’équilibre de l’ensemble des contre-pouvoirs organisés.
Lançons le débat sur le terrain de l’intérêt général redéfini à l’aube du XXIe siècle et de l’utilité publique dans l’utilisation de notre argent public!
Ensuite, et simultanément, lançons le débat sur notre conception de la démocratie et de la république!
Quelle est donc la conception de la démocratie que porte Marc Le Fur et Jean-Yves Le Drian? Quelle place font-ils à la
liberté d’expression? Comment se représentent-ils le débat démocratique? Où va-t-on? Dans quelle société veut-on nous conduire?
Est-ce qu’à chaque fois qu’une association déplaira à un exécutif local ou national, elle subira encore des représailles: suppression de subventions ou intimidation par voie de citation
judiciaire au détriment du dialogue et du débat?
Aujourd’hui, c’est le triste constat que je fais de logiques et méthodes appliquées envers une fédération reconnue d’utilité publique, qui œuvre depuis plus de 40 ans sur
la base du bénévolat et regroupe plus de 3.000 associations locales et nationales.
La défaite électorale qu’a enregistrée la majorité est couplée avec l’émergence du Front national. Je crois que la poussée de ce parti, hors du socle des valeurs républicaines et le fort taux
d’abstention de cette dernière élection, est notamment due à la perte de crédibilité de certains membres du personnel politique. Il est le résultat d’une déconnexion avec ce que vivent au
quotidien les citoyen(nne)s, leurs angoisses, leurs difficultés grandissantes, mais aussi la difficulté d’être entendus et écoutés sur leurs espoirs.
Dans ce contexte, ne négligeons pas la perte du poids de la parole des élus, dont les convictions peuvent être à géométrie variable. Faudrait-il donc rappeler l’attachement au «droit
d’expression» manifesté par la ministre de l’Ecologie à l’occasion de la campagne FNE? Il faut que les actes soient en accord avec les paroles. Notre démocratie et notre vivre ensemble s’en
porteraient beaucoup mieux.
Dans ce contexte, ne négligeons pas que le débat démocratique doit se vivre, se faire ensemble. La vision démocratique des écologistes, une démocratie parlementaire et sociale, doit être
vivante et riche de nos diversités. Notre démocratie doit se faire en actes, au quotidien dans les assemblées élues en lien avec le terrain et tous ses acteurs. Nous verrons donc si les
militants des 3.000 associations de France Nature Environnement ont actuellement toute la place et le respect qu’ils méritent dans notre société… Ce qui vaudra pour eux, vaudra pour tous…
Mr Le Fur.
Comme vous semblez fier et content de vous aux côtés de notre cher président…lui soutenant des dictatures sanguinaires pendant des années et vous qui vous vous entêtez à soutenir
l´agriculture intensive en Bretagne et la dictature des lobbies agro alimemtaires…quel joli couple…. Vous êtes tout les deux completement à côté de la plaque…vous n´avez absolument rien
compris à la vie…seul compte pour vous le clientélisme électoral, l´appat du gain et le désir de paraître…vous vous placez en défenseur de la Bretagne mais en réalité vous êtes son pire
ambassadeur…ouvrez les yeux s´il vous plait…
A quoi bon faire sciences po Paris et L´ENA
L’action politique et l’action associative sont des formes d’engagement complémentaires. Elles se nourrissent l’une de l’autre. Elles garantissent la vitalité et l’équilibre dans une société
démocratique.
Une fois le bruit médiatique des élections retombé, j’aimerai revenir sur cette information d’entre deux tours qui m’a, sinon révoltée, quelque peu interrogée. On a pu lire que certains de
nos élus cherchaient à nuire à cet ensemble si riche d’engagements que constituent les associations de défense de l’environnement.
C’est ainsi que Marc Le Fur, député du département des Côtes-d’Armor, a adressé un courrier à la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Marc Le Fur lui demanderait de suspendre
les subventions allouées à France Nature Environnement (FNE).
Ma révolte est entière face à une démarche de responsables politiques révélatrice d’une vision des rapports avec la société civile organisée qui se réduiraient à une relation de clientéliste
et d’asservissement.
La démarche de Marc Le Fur et de tout autre élu national ou régional du même acabit est simplement scandaleuse, tant au regard de la conception de l’utilisation des finances publiques que de
la conception que l’on se fait du débat démocratique. Que la ministre ait été «sensible» à cette requête et ait demandé à ses services d’étudier cette
demande a simplement ajouté à mon indignation (exprimée sur les réseaux sociaux là, là, et ici, par exemple) qui ne me semble d’aucune manière déplacée.
Car dans les faits, il s’agirait ni plus, ni moins, que de sanctionner une association dont l’action (légale) a déplu ou heurté une autre frange de la population, elle aussi organisée aux
fins de défendre d’autres intérêts.
Soyons clairs: cette action vise à sanctionner la fédération FNE pour sa campagne d’affichage en marge du salon de l’agriculture qui nous interpellait sur les
OGM, les pesticides et les algues vertes… une campagne qui aurait déplu à la majorité présidentielle et quelques-uns de ses partisans.
Les subventions aux associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général ne sont pas des cadeaux. Cet argent n’est pas une enveloppe personnelle à la discrétion du pouvoir! Cet
argent est celui de tous les contribuables de la nation et il doit contribuer à assurer une vie démocratique, à pallier les carences de l’action des pouvoirs publics, le plus souvent à
moindres frais…
En tant que citoyenne mais aussi en tant qu’élue, aujourd’hui, je prends acte et dans le contexte demande solennellement et en réplique que nous lancions le débat sur le financement des
associations qui irriguent la vie démocratique de notre République!
Mais un débat qui mette sur la table tous les financements publics alloués à la société civile organisée (associations, syndicats, chambres consulaires, etc.) pour envisager en toute
transparence si l’argent public pourrait être mieux utilisé, à tous les échelons de la vie publique, du niveau local et au niveau national.
Lançons le débat pour mesurer si tous les intérêts qui constituent les principaux enjeux du devenir de notre société et de notre vivre ensemble, dans leur organisation et représentation,
bénéficient des mêmes allégeances de nos représentants politiques.
Lançons le débat sur l’organisation, la transparence et l’équilibre de l’ensemble des contre-pouvoirs organisés.
Lançons le débat sur le terrain de l’intérêt général redéfini à l’aube du XXIe siècle et de l’utilité publique dans l’utilisation de notre argent public!
Ensuite, et simultanément, lançons le débat sur notre conception de la démocratie et de la république!
Quelle est donc la conception de la démocratie que porte Marc Le Fur et Jean-Yves Le Drian? Quelle place font-ils à la
liberté d’expression? Comment se représentent-ils le débat démocratique? Où va-t-on? Dans quelle société veut-on nous conduire?
Est-ce qu’à chaque fois qu’une association déplaira à un exécutif local ou national, elle subira encore des représailles: suppression de subventions ou intimidation par voie de citation
judiciaire au détriment du dialogue et du débat?
Aujourd’hui, c’est le triste constat que je fais de logiques et méthodes appliquées envers une fédération reconnue d’utilité publique, qui œuvre depuis plus de 40 ans sur
la base du bénévolat et regroupe plus de 3.000 associations locales et nationales.
La défaite électorale qu’a enregistrée la majorité est couplée avec l’émergence du Front national. Je crois que la poussée de ce parti, hors du socle des valeurs républicaines et le fort taux
d’abstention de cette dernière élection, est notamment due à la perte de crédibilité de certains membres du personnel politique. Il est le résultat d’une déconnexion avec ce que vivent au
quotidien les citoyen(nne)s, leurs angoisses, leurs difficultés grandissantes, mais aussi la difficulté d’être entendus et écoutés sur leurs espoirs.
Dans ce contexte, ne négligeons pas la perte du poids de la parole des élus, dont les convictions peuvent être à géométrie variable. Faudrait-il donc rappeler l’attachement au «droit
d’expression» manifesté par la ministre de l’Ecologie à l’occasion de la campagne FNE? Il faut que les actes soient en accord avec les paroles. Notre démocratie et notre vivre ensemble s’en
porteraient beaucoup mieux.
Dans ce contexte, ne négligeons pas que le débat démocratique doit se vivre, se faire ensemble. La vision démocratique des écologistes, une démocratie parlementaire et sociale, doit être
vivante et riche de nos diversités. Notre démocratie doit se faire en actes, au quotidien dans les assemblées élues en lien avec le terrain et tous ses acteurs. Nous verrons donc si les
militants des 3.000 associations de France Nature Environnement ont actuellement toute la place et le respect qu’ils méritent dans notre société… Ce qui vaudra pour eux, vaudra pour tous…
Sandrine Bélier