Le 11 janvier 2010
« Depuis maintenant une semaine, une partie de notre département est immobilisée du fait des intempéries » déclare le Député Marc LE FUR «
Premier constat : Les axes départementaux sont trop souvent laissés en l’état dans l’attente du dégel. Le triangle Uzel, Plaintel, Quintin surnommé le « triangle des Bermudes » est
bloqué immédiatement dès les premiers flocons » poursuit le député. « Sur les axes secondaires qui mènent aux bourgs, trop de maires sont laissés seuls face à leurs problèmes sans
intervention des services départementaux. Les maires, conscients des problèmes de terrain, se retroussent alors les manches et interviennent eux-mêmes avec les moyens du bord sur les routes
départementales. Je tiens à saluer leur action menée dans l’urgence avec les populations, les agriculteurs, les entreprises de travaux agricoles comme je tiens à saluer tous les professionnels
qui travaillent sur la route par ce temps et notamment les chauffeurs routiers qui transportent l’aliment du bétail mais aussi les agents des routes. » ajoute le Vice-président de
l’Assemblée nationale. « La désorganisation ne peut néanmoins durer plus longtemps. On nous dit que nous n’avons plus de sel !… Est-ce en plein hiver que l’on fait ses réserves de sel ?
Il faut que le Conseil général ait un vrai plan d’urgence en cas de neige et que celui-ci soit amendé par les maires. C’est la meilleure méthode pour que ce plan colle aux réalités de terrain.
» propose Marc Le Fur. « J’invite le Président du Conseil général à lancer au plus tôt cette initiative et à en rendre le résultat public afin que tous nos concitoyens connaissent
les axes prioritaires et les points noirs traités en priorité par le Conseil général. » Conclut le Député des Côtes d’Armor.
Non seulement ce manque de prévision ne me semble pas normal, mais les services météo avaient prévu cet épisode neigeux depuis plusieurs jours.
Les services départementaux idoines n’ont pas été mis en alerte par leurs chefs ?
En attendant impossible de se ravitailler, les services postaux n’assurent plus leurs services pour routes impraticables, pas de courrier, pas d’expédition même pour des correspondances
urgentes.
Nous sommes victimes nous qui habitons des petits bourgs ruraux de l’incompétence de certains chefs de services du conseil général.
Département ouverts sur la mer, manquer de sels peut sembler être un comble.
Je pense que dans la campagne qui s’annonce cette incompétence doit être dénoncée.
Bravo Marc !
Je suis entièrement d’accord avec vous ! Moi-même, à Plémet centre bourg, je n’ai pas reçu mon Ouest-France matinal depuis le 6 janvier; je n’ai pas mis les pieds dehors, hors pour
atteindre ma boîte aux lettres (3 m de la porte du garage !)
Mon ex-voisine, qui vit actuellement à Trévé, est venue aujourd’hui et en a profité pour me faire quelque raviteillement, elle m’a appris que les cités des Landelles et du Minerai n’avaient
pas été déneigées… un vrai miroir ! Conclusion : tous les Maires ne retroussent pas leurs manches… il est peut-être très écolo de laisser la neige s’entasser !?
Cordialement,
Roger
Les services de l’Etat ou du Cpnseil Général n’ont sans doute pas les moyens humains et matériel de dégager toutes les routes.
Il faudrait un plan qui associe les communes et que les agriculteurs, les entreprises de travaux agricoles, les entreprises de travaux public puissent être réquisitionnés et rémunérés pour déblayer
les routes ; ils ont tous le mariel nécessaire. Il n’est pas normal de bloquer l’économie dès qu’il neige.
Lorsque l’on habite à Plaine-Haute, il nous faut descendre des côtes à fort pourcentage, sur plusieurs kilomètres, pour atteindre les routes dégagées.
Si le déblaiement des routes a un coût pour les collectivités, l’attentisme a un coup pour les entreprises qui ne peuvent plus travailler, les agriculteurs qui ne
peuvent pas être ravitaillé ou qui doivent jeter leur lait, la population qui ne peut se rendre à son travail ou qui casse des voitures pour s’y rendre.
Oui, il est temps de réagir pour que les choses redeviennent normales rapidement.
Alain PIERRES
Bonjour,
J’ai oublié une anecdote dans mon précédent commentaire.
Samedi après-midi, la Maréchaussée n’avait rien de mieux à faire que de verbaliser les automobilistes qui roulaient avec des chaines !
Il est vrai qu’au niveau radar, ça doit marcher moins bien ces jours ci !!!
Faut pas avoir honte.
Alain PIERRES
Echangerai, sel contre flacon (flocon!!) de vaccin
Marc, il faut en premier une volontée municipale pour mettre en oeuvre ,tracteurs et entreprises publics. La solution pour une majorite attendre le dégel .Ta volonté admirable de servir la
population au plus pret est exemplaire,cela devrait peut etre inspiré certaines municipalites a suivre l’exemple et permettre également aux élécteurs de faire le moment venu le bon
choix.
J’ai entendu la radio se faire l’écho de votre « coup de gueule » contre l’innefficacité des services du Conseil Général. J’y ai été très sensible dans la mesure où , habitant la campagne , je suis
témoin de la lenteur du désenclavement de nos bourgs et villages.
Merci de vous inquiéter des problèmes qu’engendre la paralysie du réseau routier, notamment les problèmes de circulation des camions d’aliments du bétail, des camions de transport des animaux
d’élevage et tout autre poids lourd indispensables à nos économies rurales.
Je voudrai à mon tour vous faire part de mon mécontentement avec le conseil général d’Ile et Vilaine pour gérer les transports en car au départ de Rennes : un beau cafouillage vendredi dernier 8 janvier à la gare routière. Personne sur place pour indiquer aux voyageurs si
les cars étaient maintenus mais retardés, ou bien annulés!!! Alors beaucoup de voyageurs ont attendu puis sont repartis faute d’informations… Je m’apprêtais à me diriger vers Rennes récupérer ma
fille qui attendait dans l’incertitude totale quand enfin , après une heure d’attente, un bus s’est présenté . Qu’importe le temps d’attente ( une heure de retard n’était pas le problème) ; ce qui
est inadmissible c’est qu’aucune information n’ait été affichée ou annoncée sur les lieux en pareil contexte. Bilan : il restait peu de monde à prendre ce bus de 18h15 alors que de nombreuses
personnes s’étaient présentées une heure plus tôt pour les trajets de 17h25 en direction de St Méen ou Loudéac ! Quel gâchis !