Alain GAUTRON, Directeur de l’Agence régionale de santé, consultait ce lundi sur l’avenir des secteurs sanitaires en Bretagne en envisageant d’en réduire le nombre, de huit secteurs regroupant les grands pays à quatre secteurs départementaux. Gérard HUET, Maire de Loudéac, Jean-Pierre LE ROCH, Maire de Pontivy et Jean-Pierre DUPONT, Directeur du Centre Hospitalier du Centre-Bretagne, ont participé à cette réunion. Les élus du Pays de Loudéac réagissent aujourd’hui afin que soit maintenu le 8ème secteur sanitaire en Bretagne intérieure.
« Il ne faudrait pas qu’une fois de plus, la Bretagne intérieure soit la grande oubliée dans cette affaire » déclarent Marc LE FUR, Député des Côtes d’Armor, Gérard HUET, Maire de Loudéac, et Guy LE HELLOCO, Président de la CIDERAL. « Dans le domaine sanitaire comme dans d’autres, les limites départementales sont dépassées » poursuivent les élus du Centre-Bretagne. « La meilleure preuve de l’utilité d’un secteur sanitaire en Bretagne intérieure est la réalisation de l’Hôpital du Centre-Bretagne. Sans secteur sanitaire, il n’y aurait pas eu de nouvel hôpital. Faudra-t-il que les Loudéaciens qui se sont battus pour l’Hôpital du Centre-Bretagne soit rattachés au secteur sanitaire de Saint-Brieuc ?» s’interrogent-ils. « Notre secteur sanitaire a ses propres problématiques : les Troubles Musculo-squelettiques dans l’agro-alimentaire, la présence des médecins libéraux en zone rurale qui a mobilisé les collectivités de Bretagne intérieure et aboutit à la mise en place des maisons de santé avec l’aide de l’Etat au travers d’un Pôle d’Excellence Rurale… » les élus de Bretagne intérieure. « Ce secteur ne représente pas un coût supplémentaire pour l’Agence régionale de santé mais une échelle de travail judicieuse adaptée aux réalités de terrain ». concluent
Je suis d’accord entièrement avec vous !!!!
Comment ne pas être en accord avec cette réaction des élus concernant la diminution possible de moitié de secteur sanitaire de santé de Centre-Bretagne.
gilles BOULIN
Il suffit de regarder le tracé des départements, le réseau routier breton, pour s’apercevoir qu’aux yeux des responsables politiques nationaux, voire régionaux, la côte est le plus
important. Peut-on leur en vouloir ? Je ne crois pas. Regardez la carte des densités et vous vous rendrez compte que cette prise de position se justifie.
Il reste que si cette logique perdure des pans entiers du territoire français seront déserts dans 20 ans. Le processus a déjà commencé en centre Bretagne. Il n’est pas encore trop tard. La
solution ? Peser davantage sur les décisions. Et comment ? Constituer une communauté de commune regroupant les secteurs de Loudéac-Pontivy, voire Merdrignac. Alors là vous auriez le
doublement de la Nationale financé, l’hopital justifié, … etc Parce qu’un hopital c’est bien mais faut-il encore convaincre les personnels médicaux de venir y travailler. L’accesibilité
doit donc être, de mon point de vue, la priorité.
Mais pour cela il faudrait mettre de côté les rancoeurs et les haines qui émanent trop souvent des politiciens locaux. C’est pourtant une nécessité.
Bonjour messiieurs,
Je suis un père isolé avec trois jeunes enfants à charge et je vais devoir me plier aux nouvelles normes relatives à l’assainissement non collectif.Malgré le coût important que génère pour
moi le respect de ces dispositions (6000-7000 euros), c’est l’idée d’utilité publique de ces mesures qui força, dans un premier temps mon enthousiasme. Malheureusement, force est
de constater qu’aujourd’hui la connivence entre FNSEA (mane électorale…) et élus conforte une fois de plus une grande majorité d’agriculteurs et leurs porte-paroles (çà,
c’est vous…) dans leur mépris pour les questions environnementales…Les politiques se targuent à qui veut les entendre d’être parfois des visionnaires, ce nouvel amendement est pourtant
l’expression d’une vue à très courte terme qui, une fois de plus fait fî de l’intérêt général, mon respect pour la République et ses élus m’interdisant de parler d’irresponsabilité… De
telles démarches ne feront que jeter un peu plus l’oprobe sur le monde agricole et tansformeront à très brève échéance (aprés les élections, rassurez-vous!) notre (encore) beau littoral
en un cloaque peu propice, vous en conviendrez au développement d »autres secteurs comme la tourime par exemple. Sur les hauteurs de Saint-michel en grèves, il me revient souvent à l’esprit ce
proverbe amérindien qui dit que : Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants…Avez vous des enfants Monsieur LE FUR ?