Lorsque j’ai été élu en 2002, la déviation de SAINT-CARADEC n’était plus inscrite au contrat de Plan. Elle l’avait été pendant de nombreuses années mais n’avait pas
été retenue dans le nouveau contrat signé en 2000. J’avais été alors sollicité par les élus de SAINT-CARADEC pour que cette déviation soit réinscrite. Après de nombreuses semaines de négociation,
la chose fut actée lors du Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire de décembre 2002.

Les choses ayant été remises dans l’ordre sous l’angle administratif, il fallait alors passer à l’action et à la réalisation. Une fois la déviation de Trémorel
terminée en 2005, j’ai mené avec les élus de SAINT-CARADEC et du canton un gros travail de pression pour que les travaux démarrent. Ce fut le cas en septembre 2006. Les travaux commençaient par
les ouvrages d’art et notamment par le passage de l’Oust.

Le rythme des travaux ralentit vers 2007, il faut donc attendre le Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire du 9 février 2009 pour que les travaux de la
déviation de SAINT-CARADEC soient inscrits au Plan de relance. Je me souviens des conversations que j’avais alors avec Jean-Louis BORLOO, Ministre en charge du dossier. Une fois les fonds du plan
de relance acquis, les travaux ont été menés de façon exemplaire puisqu’ils aboutissent avec presque 6 mois d’avance sur le calendrier initial.

L’histoire de la déviation de SAINT-CARADEC est avant tout l’histoire d’une aventure collective. Depuis que j’ai été réélu député en 2002, j’ai travaillé main dans
la main avec l’ensemble des élus du secteur. C’est parce que nous nous tenions informés quasi quotidiennement et que nous avons su agir ensemble que nous avons gagné cette déviation.