Selon le Député des Côtes d’Armor, il y a des situations où il existe une véritable relation personnelle entre les deux individus en cause mais pour lesquelles le
mariage n’est pourtant qu’un moyen d’obtenir une régularisation et d’éviter une reconduite à la frontière, comme l’a montré l’affaire de Loudéac au mois de juillet 2009.
Pour Marc Le Fur ce type de mariage est un bien une forme de détournement de procédure, pénalement répréhensible au titre de l’article L. 623-1 du code de l’entrée
et du séjour des étranger et du droit d’asile.
Il est dès lors important que les maires et les procureurs puissent faire échec à une telle tentative d’infraction comme c’est le devoir de leur charge. Il apparaît
donc opportun, selon les Députés des Côtes d’Armor de prévenir toute commission de l’infraction pénale réprimant le fait de contracter mariage aux seules fins d’obtenir ou de faire obtenir un
titre de séjour ou la nationalité française, d’obliger le ministère public, saisi par le maire à surseoir automatiquement à la célébration d’une union en cas de suspicion de mariage
blanc.
Marc Le Fur propose que le délai de sursis soit d’un mois, renouvelable, cette suspension permettrait ainsi au Procureur de la République de diligenter une enquête
afin d’établir la tentative de commission des infractions décrites à l’article L 632-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et d’engager les poursuites, le cas
échéant.
Je suis tout à fait d’accord avec vous mais je peux vous dire, en toute connaissance de cause, que ces personnes ont mille tours dans leur sac!
Pour donner du crédit au commentaire précédent, la photocopieuse (indiscrete) de mon ancien commerce pourrait apporter de multiples témoignages…
Et si devenir Français n’était plus un droit, mais le résultat d’une période probatoire méritante …le débat identitaire est dans l’actualité.
Avec mon soutien à MLF et G.Huet