Nous sommes, là encore, au cœur du sujet. Chacun le sait, le nombre d’enfants susceptibles d’être adoptés diminue, qu’il s’agisse de pupilles de l’État, de pupilles de la nation, qui existent toujours, comme l’a rappelé M. Darmanin, ou qu’il s’agisse d’adoption internationale puisqu’un certain nombre de pays s’y ferment aujourd’hui.
Beaucoup de couples hétérosexuels craignent aujourd’hui que des enfants soient confiés à des couples homosexuels et que leur attente, qui dure depuis des mois ou des années, ne soit pas satisfaite. C’est cela, le sujet qui nous oppose.
Cette crainte est d’autant plus manifeste que les agréments seront gérés par les conseils généraux. Sans mettre en cause les élus locaux, il est à craindre qu’un petit nombre de conseillers généraux fassent preuve de militantisme et accordent systématiquement les agréments à des familles homosexuelles.
Nous voulons éviter les dérives et faire en sorte que les couples hétérosexuels candidats à l’adoption puissent accueillir des enfants.
Enfin, nous considérons que c’est la meilleure chance que l’on puisse donner à un petit garçon, à une petite fille, quelle que soit son origine, quel que soit le pays qui est le sien, d’avoir une enfance et une adolescence dans un cadre satisfaisant. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)