Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de prendre le temps de discuter en famille, avec des amis, avec nos voisins.
Nous prenons alors le temps de voir les choses de plus haut. S’il est quelque chose qui marque aujourd’hui nos concitoyens, c’est le sentiment que les événements se bousculent et que tout va très
vite, trop vite dans le monde, trop vite dans les médias, trop vite à l’échelle de nos vies quotidiennes. Là où, il y a trente ans, les slogans politiques étaient « il faut changer la
vie », nous avons aujourd’hui tendance à penser « pas trop vite, Monsieur le Président ».
Qu’est ce que veux dire ce « pas trop vite » ? Il exprime d’abord notre prise de conscience que le monde change
autour de nous et que certains changements sont nécessaires chez nous, pour nos générations et pour les générations à venir. Les Français sont beaucoup plus conscients des réformes nécessaires à
mener que le sont beaucoup d’hommes publics dans leurs discours.
Dans un monde d’après crise où la Chine, l’Inde et le Brésil ont mis un tigre dans leur moteur et sont en train de prendre
leur place parmi les premiers pays de notre planète, il nous faut mener les réformes nécessaires si nous voulons continuer à jouer en ligue 1 et ne pas être relégué. Nous l’avons fait en libérant
les entreprises de la Taxe professionnelle, nous le ferons cette année en menant la réforme fiscale que nous devons engager.
Face aux réformes, il y a « trois attitudes pièges ».
· Celle qui consiste à ne rien vouloir changer du tout et se cachant les yeux d’un bandeau pudique sur la réalité. C’est le déni de réalité. Il existe
encore.
· Celle qui consiste à répéter à longueur de discours qu’il faut réformer mais pas de la façon dont la réforme est menée aujourd’hui en s’opposant sur des
points de détail pour exister. C’est la différence entre l’opposition qui parle en « vers » et le Gouvernement qui est contraint par la réalité à parler en
« prose ».
· Celle qui consiste à réformer en « jetant le bébé avec l’eau du bain » et en se débarrassant également de ce qui font nos particularités et
parfois nos succès.
Je crois qu’il existe pourtant une voie pour une réforme qui permettra de rester dans la course tout en conservant nos
valeurs. Cette voie de la réforme est celle que nous propose le Président de la République et la majorité parlementaire.
· Réaffirmer que le goût du travail et le sens du mérite sont deux valeurs qui nous permettront de traverser ces années d’après-crise dans les meilleures
conditions.
· Réaffirmer que la solidarité au sein des familles et entre les générations est une véritable force et une
réelle valeur ajoutée dans le monde qui vient.
Pour 2011, je souhaite que nous construisions une société qui ait l’audace de transmettre les valeurs qu’elle doit transmettre
et le courage de réformer ce qu’il est vital de réformer. Bonne année et bonne santé à tous.
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L’audace de transmettre nos valeurs
Voilà des valeurs dignes de ce nom :
http://www.dailymotion.com/video/xevnb3_serge-portelli-parole-de-resistance_news
Bonne soirée