Portrait de Marc Le Fur
Avec Vous, en confiance
Assemblée Nationale Conseil Régionale de Bretagne Marc Le Fur
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor, Consieller Régional de Bretagne
Avec Vous, en confiance
 

Contre la fatalité, il n’y a qu’une solution : la volonté

Le 9 janvier 2012

Tous les observateurs,
éditorialistes, universitaires et experts en tout genre nous annoncent une année noire. Les derniers chiffres nationaux du chômage ont été mauvais en 2011; les attaques subies par l’Euro nous
imposent de poursuivre une réduction des dépenses publiques engagées depuis de 2007.

Alors, si les experts
ont déjà décidé de ce que serait l’avenir, que peuvent donc faire les élus, les politiques, parfois tant décriés par certains de nos concitoyens ?

Se noyer dans ce
marasme collectif, c’est oublier trois choses :

  • Les prédictions des
    experts ne se réalisent jamais comme elles avaient été prévues ;
  • L’histoire des
    hommes peut se résumer au combat des sociétés contre la fatalité. La différence se fait entre celles qui l’acceptent et celles qui résistent ;
  • Le lieu du combat
    contre la fatalité est la politique, qu’elle se fasse à la tête de l’Etat, au Parlement, dans les collectivités, dans les entreprises ou dans les associations.

Chez nous, en
Bretagne, comment organiser cette résistance en 2012. Il faut renforcer nos points forts et lutter contre nos faiblesses.

Renforcer nos points
forts, c’est :

  • Muscler encore notre
    atout économique breton qui fait que le chômage nous touche moins qu’ailleurs. Le chômage est la peste moderne car il détruit tout, il détruit les entreprises, puis les familles, puis les
    personnes. Il nous faut lutter contre cette plaie. Si nous sommes moins touchés que d’autres à Loudéac comme à Lamballe, c’est que notre industrie agro-alimentaire résiste, même en période de
    crise, et qu’elle résiste car elle s’appuie sur une agriculture performante. Conservons ces deux atouts en facilitons le métier d’agriculteur et en améliorant les conditions de travail dans
    l’industrie agro-alimentaire, notamment dans le domaine des TMS, afin d’être plus efficace.
  • Protéger les
    familles qui sont le premier lieu d’expression de la solidarité et l’espace où se prépare l’avenir. Notre Bretagne a la chance de connaître une réelle dynamique démographique et un tissu social
    très dense. Les petits enfants vivent encore à proximité de leurs grands-parents voire de leurs arrière-grands-parents. Conservons cet atout inestimable en facilitant la vie des familles.
    Faciliter la vie des familles, c’est permettre des services publics plus efficaces que pléthoriques,  c’est palier aux accidents de la vie en aidant les familles marquées par le handicap
    ou par le grand âge.

Si nous voulons que
chacun se donne à fond dans son travail, il faut que la société le protège et cela ne passe pas forcément par la dépense publique.

Car la dépense
publique reste notre point faible. Si nous voulons figurer parmi les grandes nations de demain, il faut que l’Etat et les collectivités cessent de dépenser au-delà de ce qu’ils perçoivent. C’est
notre devoir vis à vis des générations à venir.

Il n’y a pas de
fatalité, il n’y a que la volonté des hommes et des femmes pour résister et pour faire face aux éléments parfois hostiles. Plus nous sommes nombreux à résister, plus la fatalité s’affaisse puis
s’effondre. Nous sortons douloureusement d’un monde d’illusions, entrons dans un monde d’espérance.

Bonne année et bonne
santé à tous, seuls, en famille, dans l’entreprise, dans les associations, dans les communes. Que 2012 nous apporte cette volonté, ce courage et cet esprit de résistance qui nous permettront de
terrasser le destin que nous prédisent les experts. « Entrons dans l’Espérance ».

Marc LE FUR

Député des Côtes d’Armor

Vice-Président de l’Assemblée nationale

2 commentaires pour “Contre la fatalité, il n’y a qu’une solution : la volonté”

  • « Il ne s’agit pas, bien sûr, d’opposer à ce catastrophisme permanent, un angélisme béat et naïf, mais de sortir de l’alternative stérile entre attitude « pessimiste » ou «optimiste» face
    à l’avenir, et de la remplacer par une approche réaliste, lucide, pragmatique et constructive. Car des faits positifs existent, en masse, dans la vie quotidienne du monde : découvertes
    déterminantes pour le futur, créations collectives, solidarités, générosités, bénévolat, liens transculturels, etc. Il faut aussi savoir les mettre en avant. La mémoire n’est pas seulement
    mémoire de survie, elle est aussi mémoire de création. Les faits positifs, reliés entre eux, nous aident à avoir l’envie de construire demain, les mois qui viennent, l’avenir. »

    Joël de Rosnay

  • Bravo Marc !

    Je suis « content de vous » et de votre pugnacité face à la fatalité et pour le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne traditionnelle, défaite par Vichy.

    Cordialement toujours à vos côtés,

    Roger